La commune de Aïn Torki, relevant de la daïra de Hammam Righa, au nord-est du chef-lieu de la wilaya de Aïn Defla, souffre de nombeux déficits.

Située sur le flanc sud du mont du Zaccar, à 11 km de la ville de Miliana, l’ex-Marguerite est confrontée en outre à l’enclavement qui renforce davantage son isolement. Mais la première préoccupation est celle du logement, soutiennent des sources locales. Ainsi, des familles continuent à s’entasser dans des habitations vétustes datant de l’ère coloniale. Le problème se pose avec acuité pour les habitants résidant en zones agglomérées, indiquent des sources municipales.

Pour rappel, cette commune déshéritée a bénéficié d’un seul quota de 60 logements sociaux en une décennie. Officiellement, on évoque un manque de terrains d’assiette, alors que l’aspect montagneux de la région fait que la commune dispose au contraire de zones constructibles suffisantes pour accueillir des projets en ce sens, a affirmé un élu local. Quelque 1000 demandes de logements sont actuellement déposées au niveau des services compétents, un véritable casse-tête pour les autorités locales constamment harcelées par les administrés. Intervenant récemment sur les ondes de la radio locale, le maire lancera un véritable SOS en direction du wali.

Ce dernier est sollicité pour l’octroi d’un nouveau quota de ce type de logements au profit de cette commune. Les autres problèmes dont souffre la population de Aïn Torki sont le chômage, l’absence d’infrastructures pour les jeunes, une couverture sanitaire insuffisante, pour ne citer que ces exemples. En somme, Aïn Torki nécessite un intérêt particulier de la part des pouvoirs publics pour son désenclavement.
Source: el Watan

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