La hausse des prix des matériaux de construction risque de compromettre sérieusement les programmes des logements sociaux et de la location vente (AADL).

Selon le Président de L’Association générale des entrepreneurs algériens (AGEA), Mouloud Kheloufi, un millier d’entreprises de promotion immobilière ont mis la clé sous le paillasson, durant l’année 2017, ce qui avait provoqué le licenciement de 150 000 employés.

Une situation dramatique, d’après ses propos rapportés par le quotidien arabophone «El Khabar», causée par, d’un côté, les retards pris par l’administration dans le payement des travaux réalisés, et de l’autre, la hausse vertigineuse des prix des matériaux, dont certains, comme le rond à béton et le bois ont atteint un taux de 300%, ce qui, ajoute-t-il, s’est répercuté sur le cout du mètre carré (augmentation de 20 à 30%).

Selon Mouloud Kheloufi, si le ministère des de l’Habitat ne revoie pas les tarifs (du mètre carré) appliqués jusque-là, la situation ne ferais que s’empirer cette année.

Plusieurs programmes de logements, à commencer par celui de l’AADL mais surtout du «social», plus vulnérable puisque la marge bénéficiaire est plus réduite, seront remis en cause.

Par ailleurs, le président de l’AGEA n’a pas voulu se prononcer sur le nouveau type de logements que va proposer le gouvernement prochainement, le LPA (logement promotionnel aidé), notamment pour ce qui est du prix communiqué par le ministre, à savoir 50 000 dinars pour le mètre carré. «On attend la promulgation du décret exécutif relatif au LPA avant de s’exprimer», a-t-il déclaré.

Source:Algérie Focus

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