C’est le «grand flou» parmi les souscripteurs au programme AADL d’Oran. Un état de fait dont on peut se rendre compte, chaque lundi, devant le siège de la direction régionale de l’AADL où des dizaines, voire de centaines de souscripteurs se ruent, en quête d’informations. Les souscripteurs dont les dossiers ont été déposés entre le 11 et 19 août 2001 ont été priés, dernièrement, de se rapprocher de la direction de la CNEP, censée disposer d’une liste composée de 411 noms qui lui aurait été transmise par l’AADL. Mais, une fois qu’ils se sont présentés à la direction de la CNEP, affirme-t-on, pour voir si leurs noms figuraient sur cette fameuse liste, destinée à un site du programme situé à Gdyel, coup de théâtre : la CNEP affirme aux souscripteurs n’avoir reçu aucune liste nominative, indique-t-on. « Un manque de transparence » qui accentue davantage le sentiment de suspicion parmi des souscripteurs harassés par le poids de plus d’une décennie d’attente et d’un avenir qui n’offre, pour le moment, aucune perspective claire.

Les deux organismes chargés de ce programme, ajoute-t-on, à savoir : l’AADL et la CNEP continuent de se renvoyer, mutuellement, la balle, laissant les souscripteurs dans le désarroi. « On ne nous donne ni échéance, ni site, ni aucune garantie palpable que ce calvaire va, enfin, s’arrêter. En attendant, on continue de subir, dans l’indifférence, le diktat de la location chez des particuliers ».

Même état d’exaspération chez les souscripteurs dont les dossiers ont été déposés entre le 19 août et le 10 septembre, 2001, si ce n’est plus. Ces derniers au nombre de 320 bénéficiaires qui devraient, selon certaines indiscrétions, être affectés vers Arzew, semblent, encore, plus tourmentés, notamment par le lieu de l’affectation, jugé trop éloigné de leurs lieux de travail et de la scolarisation de leurs enfants. «Qu’on nous dise, clairement, quels sont les critères selon lesquels on nous affecte, dans tel ou tel endroit. Pourquoi Arzew ? Et pourquoi pas Misserghine ou ailleurs ? N’a-t-on pas notre mot à dire, sur le choix du site ? On croit que le summum de l’injustice est qu’on nous affecte, alors qu’on a été parmi les premiers à déposer des dossiers dans ce programme dans l’endroit le plus reculé du lieu où nous avons toujours vécu », tempête un des souscripteurs.

A noter qu’en plus du projet des 1.016 logements location-vente de Bir El Djir et des 733 déjà livrés, 6 projets sont, actuellement, en cours de réalisation dans la wilaya d’Oran. Ces derniers sont implantés à Hassi Mefsoukh (132 logements/174), Sidi Benyebka (228 logements), Arzew (220 logements), Gdyel (126 logements) et Misserghine (360 logements).

 

Source : Lequotidien D’oran du 14.01.2014

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