En chiffres et jusqu’à décembre 2018, la wilaya de Bouira a bénéficié de 96 344 unités tous programmes confondus.

La quatrième session pour l’exercice 2018 de l’APW a clôturé ses travaux qui ont duré deux jours.

Comme l’a prévu l’ordre du jour, les élus et l’exécutif ont débattu le dossier du logement. En chiffres et jusqu’à décembre 2018, la wilaya de Bouira a bénéficié de 96.344 unités tous programmes confondus. 68.320 logements ont été réalisés alors que 21%, soit 21.458 sont en cours de réalisation, quand 6566 ne sont pas encore lancés ou le seront prochainement. Dans leurs questions et commentaires, les élus regrettent les retards dus quelquefois à des raisons et causes relevant de la compétence des entreprises, mais aussi à la lenteur des procédures. Parmi les causes aussi, l’absence du foncier d’où la délocalisation des projets sur d’autres localités. Ainsi, pas moins de 778 logements sont concernés par ces mesures. 116 unités souffrent d’entraves matérielles alors que 1745 sont non lancées après résiliation des contrats avec les bâtisseurs. Lors du second point retenu pendant les débats, en l’occurrence les «divers», plusieurs questions ont été posées concernant la santé. La wilaya de Bouira dispose actuellement de trois gynécologues exerçant dans le secteur public. La directrice dans ses réponses s’est engagée à regrouper ces spécialistes au niveau de l’EPH de Bouira et de créer un pôle central au niveau de l’établissement du chef-lieu. Les questions adressées au directeur de l’éducation concernent l’entretien et la réfection des écoles primaires. Cette prérogative relève selon le directeur, des Assemblées populaires communales. Comme à chaque session, certains tentent de soulever des problèmes individuels. C’est le cas précisément de ce citoyen de Dechmia, rejeté par la commission des recours lors de la dernière distribution des logements sociaux. Pas moins de quatre élus ont soulevé le même problème. Le P/APW répondra dans le détail et donnera même les raisons de son exclusion, mais certains continueront à défendre bec et ongles ce dossier. Cet acharnement amènera le wali à être catégorique: «Je ne remettrai jamais en cause la décision d’une commission souveraine. Ce cas ne relève pas du programme résorption de l’habitat précaire, mais du logement social dont la règlementation interdit le bénéfice aux personnes rémunérées à plus de 24.000 DA» affirmera le premier responsable de la wilaya. Le président de l’APW de son côté et au sujet d’un article antérieur qui annonçait une «guerre» entre les groupes de l’assemblée, invitera l’auteur du radar à plus de sérénité, de professionnalisme dans le noble métier de rapporter l’information. Lors de la clôture et depuis le début de la session, tous les intervenants ont rendu un hommage particulier au pompier Achour Mohamed disparu depuis jeudi dernier. Unanimement, les élus, les membres de l’exécutif, les chefs de daïras et les présents ont présenté publiquement leurs condoléances et non «doléances» comme l’a prononcé un élu, à la famille du défunt et au corps des pompiers algériens

Source: L’expression 31/01/2019

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