Le problème de logement se pose à travers toutes les wilayas et revêt donc un caractère national, sauf que dans certains cas, il se pose avec acuité.
Dans la wilaya de Tlemcen, un programme conséquent a été lancé pour réduire une demande toujours croissante. Ce sont plus de 22 000 logements qui ont été attribués tous types confondus, mais, c’est le social qui a la part du lion. Lors de sa sortie d’inspection dans les daïras de mansourah et de Tlemcen, le chef de l’exécutif a sommé les opérateurs à respecter les délais d’exécution, et de livrer les logements achevés aux bénéficiaires, sans attendre une quelconque visite ministérielle pour ce faire. «libérer ces logements, les gens ne peuvent plus attendre et on peut organiser une cérémonie symbolique par la suite». Presque tous les logements sont en voie d’achèvement avec un taux avoisinant les 90%, mais ce qui pose problème, c’est la voierie et l’assainissement dans ces nouvelles cités : là, il y a un vrai retard qui date depuis longtemps, certaines entreprises ont abandonné les chantiers et donc, c’est un passif, que l’exécutif doit gérer. Dans la commune de Mansourah, la zone d’expansion urbanistique s’étale sur 150 ha pour accueillir 4 121 logements tous types confondus (lpa, lpp, social, aadl). 200 logements lpa seront livrés à leurs propriétaires dans les jours prochains, ainsi que 980 logements dans le cadre du social. Dans la commune de Tlemcen, on assiste à la naissance d’une nouvelle ville à Boudjlida et Oujlida ; cette nouvelle concentration urbaine au nord du chef-lieu est de loin la plus importante au cours de cette dernière décennie. Il faut souligner que ce programme réservé à l’habitat prend en charge aussi le recasement des mal logés et des logements insalubres.
Selon les informations en notre possession, la wilaya de Tlemcen a pu réduire le déficit en matière d’habitat avec l’apport du logement rural. Dans ces mêmes colonnes, on a évoqué une injustice à réparer concernant les localités de Chetouane et Mansourah, notamment pour les dossiers déposés en 2014. Il semble que le wali ait donné des instructions pour inclure ces demandes avec un quota réservé aux célibataires de moins de 35 ans. Le logement, un défi difficile, certes, mais pas impossible à relever… si tout le monde s’y met.

Source: le Soir d’Algerie du 13/03/2019

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