Le collectif des souscripteurs au projet de 200 logements participatifs aidés (LPA) monte au créneau pour dénoncer le retard pris dans la réalisation de ce projet par l’entreprise Dahra.

Une entreprise dont le siège social se trouve dans la wilaya Sétif et à laquelle a été confié le projet en 2013 par l’Office de promotion et de gestion immobilière (OPGI) de Constantine. «Les travaux de réalisation de ces logements devaient débuter en 2013 pour un délai n’excédant pas les 24 mois. Chaque acquéreur a versé à cette époque 20% du montant total, ce qui correspond à 700 000 DA pour l’acquisition d’un logement à Aïn Nahas dans la commune d’El Khroub. Mais mis à part quelques travaux de terrassement et deux plateformes réalisées, le projet est resté au stade embryonnaire», affirment des représentants du collectif.

Ces derniers précisent d’autre part que la direction du logement leur a affirmé l’année passée que l’entreprise Dahra, désignée par l’Opgi pour la réalisation du projet, a été black-listée par les autorités de la wilaya et que celles-ci allaient confier le projet à un autre promoteur, mais rien n’a été fait depuis. «Nous nous sommes accrochés à cette promesse, mais nous ne voyons malheureusement rien venir. Aucune nouvelle entreprise n’a été désignée à ce jour.

Les travaux sur le chantier sont toujours à l’arrêt. Le bout du tunnel nous semble bien loin à entrevoir dans ces conditions», déplorent les souscripteurs. Ils lancent à ce titre un appel pressant au wali pour mettre fin à leur calvaire précisant que la plupart d’entre-deux, fonctionnaires et pères de famille sont locataires depuis des années chez des particuliers. Une location dont le coût grève une bonne partie de leurs salaires. Les souscripteurs sollicitent en outre le premier responsable de la wilaya afin qu’il intervienne auprès de ses services pour ordonner la désignation d’une nouvelle entreprise, la reprise des travaux et leur achèvement dans les délais les plus courts.

source:Elwatan

Article précédentL’exclusion par le logement
Article suivantLogements d’astreinte du secteur de l’éducation nationale Huit familles menacées d’expulsion à Mostaganem