2019 serait une année du relogement par excellence. En effet et selon le chef de la daira de Constantine, A. Antri, qui a tenu, hier, une conférence de presse au siège de hôtel de ville, en présence des associations de quartiers concernés, du vice-président de l’APC et du directeur du logement, l’année 2019 sera aussi l’année de la clôture des dossiers du logement social et des chalets amiantés.

Jusqu’à maintenant, dira le chef de daïra, pas moins de quatre listes de bénéficiaires de relogement ont été affichées, dont la dernière a été celle des 2 500 bénéficiaires, pendant

que la dernière de ces listes comprenant près de 2 000 bénéficiaires sera affichée dans les prochaines semaines. Et dans ce cadre, a-t-il déclaré, « je démens officiellement toutes les rumeurs qui circulent actuellement liées à l’exclusion de certains noms de cette ultime liste, expliquant que les décisions d’exclusion sont toujours prises après l’opération d’affichage et les résultats d’enquêtes sur le terrain et auprès du fichier national et local du logement. Et jamais avant ».

L’année 2019 sera également, poursuit-il, celle d’en finir avec l’habitat précaire et celui menacé par des glissements de terrain et le problème des habitants des terrasses des immeubles de Constantine. Et cela, ajoute-t-il, à l’instar des 11 familles qui occupaient les terrasses du bâtiment « Bouchama », qui ont été transférées la semaine dernière dans des appartements neufs. Le conférencier n’a pas manqué de rassurer tous les citoyens, qui ont payé une partie du loyer du logement à l’Opgi et qui sont estimés à 500 bénéficiaires, qu’ils seront régularisés aussi au cours de cette année. D’ailleurs, dit-il, près de 65% d’entre eux ont déjà vu leurs cas régularisés.

Par ailleurs, le dossier des chalets amiantés au niveau de la commune, répartis sur 14 sites, dont Boudraa Salah, Boumerzoug, Emir Abdelkader, cité Zaoueche et surtout celui d’El Gammas, a eu sa part de préoccupation en considération de son importance. Et malgré le grand retard que connait l’opération, fait-il savoir, des progrès notables ont été enregistrés dans la délivrance de décisions de pré-affectation, ainsi que dans le dépôt de demandes de permis de construire. Ainsi sur 2 203 bénéficiaires de ces décisions, 2 101 cas ont été régularisés, le reste est en retard pour des raisons de conflits familiaux. Il en est de même pour la délivrance de permis de construire, puisque 1 163 dépôts ont déjà été effectués. S’agissant des questions relatives aux superficies des terrains pour les nouvelles constructions, remplaçant les chalets, les domaines ont donné leur accord pour des extensions qui vont jusqu’à 1000 mètres carrés. Et de noter que l’aide attribuée aux bénéficiaires pour reconstruire leurs chalets, est désormais de 120 millions de centimes, au lieu des 70 précédemment, indiquant qu’il y a zéro dossier en attente de délivrance d’actes de propriétés et d’aide de la caisse nationale du logement. Et d’affirmer, dans ce cadre, « nous sommes à jour avec le citoyen et nous invitons les 35% des habitants qui n’ont pas encore déposé leur demandes de permis de construire à le faire rapidement ». Le conférencier a, d’un autre côté, invité les associations de la société civile à poursuivre leurs actions de sensibilisation de proximité auprès des récalcitrants et ce, à l’effet de clore ce dossier en cette année 2019. Les représentants des associations présents n’ont pas émis des contestations par rapport à ce qui a été dit par le conférencier, ni sur les chiffres qu’il a avancés. Leurs préoccupations ont tourné plutôt sur des questions relatives à la situation des vieux ponts de la ville, qui se dégradent, de celle des oueds qui malgré les aménagements apportés, comportent des points noirs en certains endroits, et aussi le cas des nouveaux mariés et ceux qui n’ont pas bénéficié des pré-affectations, alors que leurs dossiers datent.

Tous ces points feront l’objet de discussion ultérieure au sein de commissions, mais après avoir terminé avec la question des relogements, a conclu le chef de daïra.

Source: Le Quotidien d’Oran du 11/02/2019

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