Il s’agit d’au moins 10.000 logements tous programmes confondus.

Les dernières opérations relatives au relogement des souscripteurs remonte exactement au mois de juin dernier, depuis, aucune opération n’a été effectuée. Cet arrêt n’a d’ailleurs aucune explication. Plusieurs demandeurs qui attendent d’être relogés ont manifesté leur colère à travers la wilaya, notamment à la cité Aouinet El Foule et la Boom. Par des moyens classiques, les citoyens ont bloqué la route, durant plusieurs heures, certains plusieurs jours. La daïra est souvent prise d’assaut, les demandeurs veulent des explications.
La situation est surtout inquiétante pour les familles qui peuplent des zones rouges dues au problème de glissement de terrain. Il s’agit dans ce contexte de citoyens du centre-ville qui s’interrogent sur cette pause et les causes qui ont conduit les autorités à poursuivre les opérations de relogements. De leur part les autorités ne donnent aucun justificatif à cette situation.
Néanmoins, le wali de Constantine qui a repris ses activités après un congé déclare lors de sa dernière sortie sur le terrain que pour inspecter justement les différents projets de construction de logement que «la reprise des opérations de relogement aura lieu vers la fin de l’année», mais ne précisera pas une date fixe. Il explique dans ce contexte que «les retards enregistrés sont strictement liés à un manque de financement», ajoutant
«cependant le secteur de l’habitat, n’est nullement concerné par la politique d’austérité, ce problème a été soulevé et définitivement réglé». On note, effectivement une reprise des travaux, à ce propos il souligne à la presse une fois les travaux achevés, les logements seront distribués aux demandeurs d’ici la fin de l’année «Il s’agit d’au moins 10.000 logements tous programmes confondus.
Le wali Hocine Ouadah précise lors de son intervention qu’une tranche de 3000 logements sociaux sera attribuée aux souscripteurs dans le même cadre. Concernant la daïra d’El Khroub qui a bénéficié aussi d’un quota, le premier responsable de la wilaya déclare que 1400 logements vont être attribués et dont la liste sera connue dans deux jours.» Pour Constantine on note un quota de 1500logement», ajoute le chef de l’exécutif, en rassurant que d’autres communes sont aussi concernées par des opérations de relogement, soulignant que d’ici 2017 le nombre de logements comprenant tous les programmes est évalué à 20.000 logements. Les assurances du wali ne semblent pourtant pas tranquilliser les demandeurs, notamment ceux qui logent depuis plusieurs années dans des maisons de fortune. Mais il y a aussi un autre phénomène que les autorités combattent, il est relatif à la réoccupation par des opportunistes des habitats précaires comme cela est le cas à la cité. Ce sont des appartements très anciennes dont les occupants initiaux ont bénéficié de logements décents et neufs à la nouvelle-ville Ali Mendjeli, qui sont aujourd’hui réoccupés par des étrangers même a cette zone. Ceux-là même réclament de nouveaux logements et vont jusqu’à user de menaces en coupant la route vers le centre-ville aux automobilistes. Des sources qui enquêtent sur ce phénomène confient que ce sont souvent les mêmes membres de la même famille qui sont à l’origine de cette situation. Ce diktat, n’est certes pas nouveau, mais constitue un obstacle sérieux pour en finir avec l’habitat précaire, les bidonvilles et habitations menacées par le glissement de terrain. A ce propos justement, un bâtiment situé au centre-ville, plus exactement à Messaoud Boudjriou, ex-Saint-Jean où logent plusieurs familles a été mis sous la loupe, la bâtisse risque de s’écrouler à n’importe quel moment et a été signalée aux passants afin d’éviter le passage à proximité de cette construction, qui est toujours habitée. Les occupants doivent être relogés dans l’urgence d’ailleurs, avant l’irréparable.

Source: L’expression le 19-09-2016

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