L’ENPI n’arrive visiblement pas à trouver des solutions aux problèmes des entreprises afin d’achever la réalisation des logements, dont les bénéficiaires commencent à s’impatienter.

Le projet de réalisation de 350 logements promotionnels publics à la cité Gaoua fait du surplace. Au grand dam des bénéficiaires, deux des trois chantiers sont  abandonnés, alors que le troisième ne tourne pas à pleine vitesse. Le taux d’avancement des travaux pour deux des trois entreprises réalisatrices, à savoir Sotrefil et Bensekasli, n’a pas dépassé 5%.
Pis encore, au moment où les délais de réalisation fixés par l’ENPI (Entreprise nationale de promotion immobilière) à 24 mois ont expiré, les travaux sont en infrastructure, car la dalle flottante n’a pas encore été réalisée. Pour la troisième entreprise Getic, une entité publique, le taux avoisine 50%.
Pour certains blocs, les travaux sont en superstructure et pour d’autres en phase de finition. Selon des sources bien informées, plusieurs problèmes avancés comme prétextes retardent l’avancement des travaux. Il s’agit notamment de l’absence de main-d’œuvre et de moyens financiers, car les entreprises dont les contrats ont expiré travailleraient sans avenants. La direction de l’ENPI ne fait rien pour trouver des solutions aux problèmes des entreprises et, du coup, rattraper le retard enregistré et donner un coup de pouce afin de terminer la réalisation desdits logements dont les bénéficiaires commencent à s’impatienter. Par ailleurs, nous avons appris que l’entreprise Sotrefil à laquelle est confiée une centaine de logements semble incapable d’achever les travaux sans pour autant être inquiétée par le maître d’ouvrage.
Notre source a aussi indiqué que plusieurs irrégularités et réserves ont été notifiées au réalisateur, cependant ce dernier fait la sourde oreille. Nos sources nous ont indiqué que les prix de soumission ont été très bas, et les entreprises ont éprouvé moult difficultés à avancer dans la réalisation.
Pour avoir l’autre son de cloche et les contraintes rencontrées par les entreprises, nous avons essayé de contacter les responsables des entreprises, en vain.
Le chef d’agence de l’ENPI n’a pas voulu nous éclairer et nous a orientés vers la direction des projets de l’ENPI, à la direction régionale de Constantine. Les responsables qui sont injoignables par téléphone n’ont pas répondu à notre fax. Nous y reviendrons.

source:Liberté

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