Le collectif des souscripteurs de l’AADL 2001-2002, exclus de la formule location-vente, et versés dans le programme national de logement promotionnel public, réclament un traitement prioritaire de leurs dossiers pour accéder aux logements LPP, par rapport aux nouveaux inscrits à cette nouvelle formule.
Ils ont adressé une lettre de sollicitation au ministre de l’Habitat M. Abdelmadjid Tebboune dont une copie a été remise à El Moudjahid.
Dans cette missive, un collectif qui regroupe pas moins de près de 150 souscripteurs, réclame «l’accès en priorité» aux logements de la formule LPP pour tous les souscripteurs de l’Aadl 2001/2002 exclus du programme et versés dans celui du LPP relevant de l’Enpi.
Les souscripteurs réclament «un texte réglementaire ou un document officiel qui stipule que «tous les souscripteurs exclus de la formule location-vente AADL 2001- 2002 qui ont été réorientés vers la formule LPP, soient prioritaires dans l’attribution des logements LPP par rapport aux nouveaux inscrits».
Une plate-forme de huit revendications est insérée dans cet appel au droit légitime d’accéder à un toit, tel que consacré par la Constitution.
L’on peut y relever une demande de suppression des intérêts bancaires en contrepartie de l’aide de l’Etat qui reste en vigueur pour la formule AADL, tout comme la revendication relative aux exclus mis à la retraite ou en voie de l’être, eu égard à tout ce long laps de temps.
Dans cette lettre, il est également demandé de veiller à ce que les prix des logements soient accessibles à tous, en particulier aux anciens souscripteurs à l’AADL 2001/2002 transférés vers l’Entreprise nationale de promotion immobilière.
Ils demandent par ailleurs que le plafonnement de l’apport initial ne dépasse pas 10 % du  prix total du logement LPP, avec possibilité de paiement par tranches. Le collectif demande également que le bénéficiaire soit informé, dès le paiement de l’apport initial, du type de son logement, du site, du numéro du bâtiment et de l’étage.
Ils réclament également, pour compenser l’absence d’aide de l’Etat, la suppression des intérêts bancaires actuellement bonifiés entre 1% et 3%, qui restent en vigueur pour la formule AADL.
Ils veulent également que les dossiers soient traités au cas par cas, dont ceux des personnes à la retraite ou en voie de l’être, étant donné que cette tranche d’âge des souscripteurs ne pourrait pas faire face à la stimulation bancaire.

Elmoudjahid

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