L es habitants de la cité des 1046 Logements AADL, dans la commune de Douéra, déplorent l’état de dégradation de leur site et l’absence de prise en charge de la part des autorités compétentes, notamment en matière de travaux d’entretien.

«Nous attirons l’attention des responsables de l’AADL sur l’état de dégradation de notre cité et sur la nécessité et l’urgence de prendre en charge ces problèmes», confient les habitants. «Nous nous acquittons régulièrement des charges locatives, y compris celles ayant  trait à l’entretien des immeubles de la cité et de leurs dépendances.

Néanmoins, les services de l’AADL n’ont pris aucune mesure pour répondre à ces réclamations, qui sont pourtant de leur ressort», ajoutent-ils. Les locataires de la cité déplorent, entre autres, l’absence d’éclairage public dans les espaces attenants aux immeubles. «L’éclairage public est indispensable. Dans certaines parties de la cité, il fait tellement sombre qu’il devient pratiquement impossible de se déplacer, d’où la nécessité de réparer les lampadaires existants et de changer, si nécessaire, les ampoules grillées. C’est aussi simple que cela !», soutiennent-ils.

Outre le problème du manque d’éclairage public dans les allées et venelles de la cité, les habitants déplorent les pannes récurrentes des ascenseurs. «Les ascenseurs ne fonctionnent que par intermittence. Les locataires des étages supérieurs, notamment les personnes âgées, peinent à monter les escaliers. Il y a des malades et des vieux ou vieilles qui ne peuvent pas emprunter les escaliers. Nous avons sollicité à maintes reprises l’intervention des responsables de l’AADL afin de réparer ces ascenseurs, en vain. Tantôt on nous répond que la pièce de rechange n’est pas disponible. Tantôt on nous dit qu’il faut patienter, c’est une question de temps seulement», déplorent-ils. Par ailleurs, les cages d’escalier sont mal éclairées.

La peinture des façades est déjà dégradée, bien qu’il s’agisse d’immeubles nouvellement construits. «La peinture des bâtiments commence à ternir et à s’écailler. Les cages d’escalier sont tellement sombres que les locataires s’éclairent avec les flammes des briquets pour les emprunter», assurent-ils. Les habitants de la cité font remarquer également que des malfaçons ont été constatées sur le réseau d’évacuation des eaux usées, et ce, dès la réception des logements. «Les canalisations d’évacuation des eaux usées ont été mal faites.

Résultat : des infiltrations sont constatées sur toute la longueur des colonnes. Des odeurs nauséabondes émanent de ces canalisations rendant l’air irrespirable, particulièrement durant la saison des grandes chaleurs», expliquent-ils. Et de conclure : «Nous lançons un appel aux autorités compétentes afin qu’elles prennent en charge nos doléances, notamment celles ayant trait aux ascenseurs et à l’éclairage public.»

source: Elwaten 08-01-2017

Article précédentTEBBOUNE ANNONCE UN FINANCEMENT ADDITIONNEL À L’AADL 470.000 logements programmés
Article suivantOran : Chez les bénéficiaires de logement à haï Es Sabah