Le DG du Fonds national de péréquation des œuvres sociales (FNPOS), Athmane Sebaâ, a été démis de ses fonctions par le ministre du Travail, Mohamed El Ghazi.

L’information, qui a fait le tour des administrations depuis plusieurs jours, attribue ce limogeage au retard enregistré dans les chantiers des logements FNPOS. Les chaumières d’Alger et d’ailleurs tentent cependant de décrypter cette décision qui a frappé un cadre ayant duré 9 ans à la tête de cet organisme stratégique, qu’on croyait indéboulonnable. Sebaâ semble avoir perdu la protection de son mentor, Tayeb Louh, et fait les frais de ses «excès» de liberté, notamment de nombreux voyages professionnels effectués à Paris, sans l’autorisation de sa tutelle, raconte un ancien cadre du FNPOS.

Le désormais ex-DG de cet organisme est critiqué depuis de longues années pour avoir fait le vide autour de lui en recrutant des médiocres, en remplacement de valeureux cadres écartés abusivement. Le FNPOS, censé apporter un plus à la politique de logement, est devenu une partie de la crise, notamment avec les chantiers qui s’éternisent et des scandales qui entachent l’attribution des marchés et la distribution de logements. Des quotas de logements ont été distribués sans la présence de la commission de distribution, entre autres violations des lois.

En 2008, une enquête de l’IGF a établi un rapport accablant sur Sebaâ avec preuves à l’appui, comme révélé par El Watan à l’époque. Curieusement ce travail n’a été qu’un tir à blanc, faute de poursuites.

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