La Fédération nationale des agences immobilières (FNAI) demande aux pouvoirs publics des facilités de payement à l’effet de se mettre à jour pour ce qui concerne l’assainissement des situations de ses affiliés vis-à-vis des impôts et de la CASNOS. «Car, si on ajoute à ce qui est dû à ces deux entités, le montant du cautionnement, qui est de 150.000 dinars, c’est acculer la majorité d’entre nous à mettre la clé sous le paillasson», s’est lamenté le porte-parole, M. Guesmi, en marge de l’installation du bureau de Constantine de la fédération affiliée à l’UGCAA. Le bureau en question, ajoutera-t-il, est composé de cinq membres et a pour présidente Samia Achoub. Et d’expliquer que la situation de la corporation, qui compte près de 200 agents dans la wilaya de Constantine et près de 60 dans la ville des ponts, vit une situation quasi inextricable. «Alors que le marché (vente ou location) d’appartements et de terrains se rétrécit telle une peau de chagrin, le maintien de l’exigence de régulariser la situation avec les impôts et la CASNOS, en sus du dépôt pour cautionnement de 150.000 dinars, représente un parcours du combattant quasi impossible à réaliser. Sachant que l’un dans l’autre, cela représente d’importantes sommes d’argent qui s’élèvent à un niveau minimal de pas moins de 300.000 dinars, que la majorité des agents immobiliers ne peuvent pas faire». Et de revenir au marché de l’immobilier, qui non seulement rétrécit, notera-t-il, «mais se trouve marqué par une anarchie sans pareille». Ainsi et malheureusement, dira-t-il, la dispense d’impôt décidée pour les propriétaires privés qui cèdent en location des appartements, qui se voulait un coup de pouce à l’offre de logement, s’est transformé en son contraire. «En effet, l’exigence de payer d’avance une année de loyer pour les logements mis sur le marché de la location a fait flamber ce dernier et compliqué davantage la situation de la location des biens privés», soulignera-t-il. Et d’indiquer que cela s’est traduit par une chute des affaires conclues, et le citoyen qui cherche la simple location ne peut pas suivre. Ne pouvant avancer les sommes «astronomiques» qu’on lui demande, il préfèrera attendre et s’inscrire pour un logement social, pour les uns, promotionnel aidé, pour les autres, etc. «Et dans ce cadre, nous demandons également à l’Etat d’intervenir pour mettre fin à cette anarchie et faire revenir les choses à leur juste proportion», clamera-t-il.

Le Quotidien d’Oran

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