De plus en plus, l’accent est mis par le gouvernement sur la diversification des formules d’acquisition du logement pour faire face à une demande en constante évolution.

De plus en plus, l’accent est mis par  le gouvernement sur la  diversification des formules d’acquisition du logement  pour  faire face à une demande en constante évolution. En effet, la crise du logement a amené les pouvoirs publics, ces dernières années, à adopter une nouvelle approche, tournée vers la mise en place de programmes qui s’attellent à répondre à toutes les couches de la population.  En plus du paramètre revenu, ces mêmes dispositifs, dans un souci d’équité, ont été élargis aux habitants des régions enclavées pour bénéficier  d’un toit.  C’est ainsi  que le logement rural est venu, à vrai dire, enrichir toute la panoplie des mécanismes d’attribution de logement. Cette formule, qui est venue renforcer la politique du renouveau rural, se voulant aussi, un moyen pour promouvoir l’espace rural a suscité un grand engouement auprès de la population  rurale, notamment les agriculteurs et les artisans qui vivent de leurs activités.   Aujourd’hui, le gouvernement ouvre  de nouveaux horizons à tous ceux qui sont intéressés par cette formule, en révisant les modalités d’acquisition de ce type de logement. Il faut souligner que ces amendements ont  tablé sur  la  simplification  des procédures d’accès au logement rural et aux subventions financières de l’Etat, au travers d’un nouvel arrêté ministériel promulgué en juin dernier. C’est désormais un fait,   une place de choix est accordée au logement rural pour  fixer les populations autochtones, mais également créer des pôles d’activités en rapport avec leur occupation. Cet intérêt pour cette formule est confirmé par la consécration de pas moins de 900.000 unités, inscrites au titre du programme du secteur pour la période 2010/2014, soit 40% de tout le  programme, en plus de 70.000 autres lancées, durant  la seule année de 2013.  

Le logement rural qui s’intègre dans le cadre de la politique de développement rural consiste ainsi, à encourager les ménages à réaliser, en auto construction, un logement décent dans leur propre environnement rural. La participation du bénéficiaire, dans ce cas, se traduit par la mobilisation d’une assiette foncière qui relève généralement de sa propriété et de sa contribution à la réalisation ainsi que le parachèvement des travaux à l’intérieur du logement. Mieux encore, le propriétaire qui a bénéficié d’une aide frontale pour la construction de son chez-soi,  peut également ouvrir droit à un crédit bancaire dont le taux d’intérêt est bonifié par le Trésor public à raison de 1%.  Il faut noter qu’un ambitieux programme  de logement a été lancé pour juguler la crise du logement. La consécration, durant la période 2010/2014,  d’un budget de l’ordre de 36 milliards de dollars, dans le cadre des différentes formules ne fait que confirmer tout l’intérêt que  requiert  ce secteur stratégique.

source: el moudjahid

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