D’El Bahia à El Balia (fanée), la ville d’Oran, à travers les vicissitudes de son développement anarchique et tentaculaire a perdu de son aura et de sa superbe et le projet d’une nouvelle ville est plus qu’attendu.

Au fil du temps, ses atouts ont fini par représenter un revers de la médaille qui handicape et ralentit en de nombreux points sa mutation, en grande métropole au rayonnement méditerranéen. Oran, exerce,  tout le monde le sait, une attraction irrésistible, multiforme sur toutes les wilayas de la région Ouest. Du simple achat dans ses innombrables magasins, aux démarches administratives, en passant par les incontournables soins qu’offrent ses services médicaux, les études dans  ses universités, son port ou son aéroport…, les habitants de toutes les wilayas de l’Ouest ont tous une première destination : Oran. Aussi pour «sauver » Oran,  pour lui assurer son statut qui a été à l’origine même de sa  création  et  qu’elle  ne  cesse  de poursuivre, telle   une   quête   depuis…903 , il ne reste que le projet de création d’une ville. La solution serait-elle nichée dans ces trois mots ? Ce serait incontestablement le projet du siècle pour la wilaya d’Oran. Ce projet concerne la réalisation de la nouvelle Oran, qui verra le jour, selon le wali d’Oran qui est derrière cette idée, près de la localité d’Oued Tlélat, au lieu-dit Dayet Morsli. Selon le premier responsable de la wilaya, les travaux de ce projet de grande envergure, seront lancés dans les prochaines semaines. Cette cité s’étalera sur une superficie de 2.000 hectares, et abritera 100.000 logements pour plus de 350.000 habitants. Elle sera bien évidemment dotée de toutes les commodités et des infrastructures de base, tout pour en faire une nouvelle ville ultramoderne, qui reflètera la volonté des décideurs de la wilaya, de faire de la capitale de l’Ouest une mégapole. Celle que l’on appelait El Bahia, ne garde que le nom, car la réalité est amère, et le constat accablant. Oran se noie sous ses ordures, et souffre de l’anarchie qui caractérise la quasi-totalité des secteurs, du transport à l’état civil, en passant par la santé. Les responsables semblent désorientés et la ville a pratiquement perdu ses repères. Mais, depuis quelques années, El Bahia tente tant bien que mal de rectifier le tir pour se replacer parmi l’élite des villes méditerranéennes, en se « métropolisant», via des projets de grande envergure qui s’inscrivent dans cette ligne.

 

Source : L’echo d’oran

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