Dans une déclaration de son Conseil national, suite à la réunion du 21 février 2014, le Conseil national des enseignants du supérieur (CNES) affirme prendre acte «des dernières avancées relevées dans le partenariat avec la tutelle». «L’engagement pris par le ministre de réajuster les deux doctorats (doctorat ès sciences et doctorat d’Etat) justifiés par le parcours pédagogique des enseignants chercheurs et leur contribution dans les activités de recherche, est une réponse à une des revendications importantes du 4e Congrès», affirme le CNES. Par ailleurs, et concernant «la dernière initiative du ministre permettant de résorber le problème de logement dû aux retards de réalisation, par l’affectation provisoire de logements finis au profit des enseignants chercheurs», le CNES estime que cela «contribuera à solutionner partiellement le lourd dossier du logement», sans omettre de préciser que «le nouveau mode de gestion du dossier sur le terrain nécessite un scrupuleux suivi par le CNES, et une implication rigoureuse et effective des recteurs dans les délais».

Néanmoins, ajoute le syndicat, «cette approche reste insuffisante». Le CNES réclame des «mesures complémentaires et concrètes» par le recours à «d’autres formules telles que LSP, le LPP, l’AADL…».

Par contre, sur la question du pouvoir d’achat des enseignants du supérieur, le Conseil national du CNES «tire la sonnette d’alarme» et relève une «dévalorisation plus que visible du salaire de l’enseignant chercheur (à l’instar des primes zonales) comparativement aux autres secteurs».

Ceci, explique le communiqué, «remet en cause la philosophie même de la restructuration de la grille nationale des salaires et le statut de l’enseignant chercheur dans la société algérienne».

Sur un autre registre, le CNES «déplore la gestion chaotique qui règne à l’université algérienne, caractérisée par les passe-droits, la loi de l’omerta, le clanisme et le clientélisme, et s’indigne devant toute forme de harcèlement touchant la dignité et l’honneur des collègues enseignants chercheurs». Il est reproché aux responsables de «certaines universités» d’être en «déphasage dangereux» par rapport «à la réglementation et à l’esprit d’éthique et de déontologie clamé par la tutelle». Le communiqué cite «le cas de notre collègue Dr Kechida Sihem, de l’Université de Guelma» ainsi que deux «des enseignants au centre universitaire de Naama», et Abdelhalim Azzouz, membre du bureau national du CNES.

source: le quotidien d’Oran

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