La wilaya, qui souffre d’un déficit criant dans tous les secteurs, nécessite l’enclenchement d’un programme varié pour satisfaire les besoins pressants d’une grande frange de la population, notamment celle ayant longtemps souffert de l’oubli.

Dans le volet du logement, plusieurs programmes sont en souffrance dans les quatre coins de la wilaya. Lors de ses visites à Ramka, Hemadena, Mazouna, Relizane et Zemmora, la chef de l’exécutif a exhorté les entreprises à veiller sur les délais de réalisation et surtout sur la qualité, sans toutefois leur révéler les mesures à prendre pour garantir la dynamique escomptée, surtout que certains projets sont en suspens depuis des années. Les derniers sit-in des mécontents signalés à Relizane, Ammi Moussa, Oued R’hiou sont significatifs d’une crise latente au sein de ce secteur. L’eau potable a aussi constitué le cri de détresse d’une grande frange de la population, notamment les ruraux. Le retard manifeste dans la mise en œuvre du réseau d’alimentation à partir de la station de dessalement de Marsat El Hadjadj, projet ayant englouti une somme faramineuse, ne cesse d’alimenter les débats d’une population en quête d’eau. Toutes les promesses avancées jusque-là quant à la date d’approvisionnement à partir de ce réseau n’ont pas été tenues, alors que le citoyen galère pour s’offrir son eau. Les cas d’Ouarizane, Oued Djemaâ, Yellel et Had Chekala sont plus qu’édifiants dans ce sens. Ainsi, un plan d’action pour répondre à ces besoins est plus que souhaité. L’état des routes nationales et départementales a souvent été soulevé par la population.

Le cas de la RN23 et de plusieurs itinéraires dans les régions reculées doit constituer un atout fort pour secouer la DTP. Le secteur de l’éducation, qui a connu une rentrée perturbée par le retard dans la réception de certains projets, mérite, lui, une attention particulière et un suivi permanent de ses différents chantiers pour garantir une bonne scolarisation, surtout que dans certains établissements, les parents se sont plaints des conditions de scolarisation, notamment le sureffectif dans les classes et les cantines scolaires. Le secteur de la santé a aussi ses couacs. Certaines salles de soins sont abandonnées et d’autres établissements sont tout simplement squattés et transformés en habitations.

Source:Elwatan le 24-09-2017

Article précédentLe marché de l’immobilier plombé par la cherté des prix et la spéculation
Article suivantSon plan d’action s’engage sur la promotion des droits de l’homme: Ouyahia à l’épreuve du terrain