Le chef de l’exécutif de la wilaya a repris son bâton de pèlerin pour visiter, en ZHUNE-Est surtout, les constructions de multiples logements, problème primordial qui semble vraiment lui tenir à cœur eu égard à l’immense retard dont il a hérité.

Dés la première halte, s’est affiché son mécontentement que lui connaissent ses proches et qui l’a poussé à différer cette visite en ce premier site, interpellant le DLEP, le DUC et l’OPGI à clarifier -sous quinzaine- la situation de ces différents programmes, les sommant de détailler leurs classifications, leurs situations physiques et financières y compris les opérations attenant aux Voiries et Réseaux divers…

Le climat protocolaire s’est quelque peu détendu lors de la visite des 3 grands chantiers totalisant 4000 logements confiés pour 22 mois à l’entreprise chinoise BLCC pour une enveloppe de 4937 900.000,00 DA et qui sont à 6,5%, en paradoxe à la consommation financière estimée à 53%, cet écart ne pouvant se justifier que par l’inclusion d’une forte avance incitant l’entreprise à accélérer le bon démarrage, signe déjà palpable par le renforcement imminent d’un arrivage de 12 grues…

Situé sur la rive droite en amont du talweg Meriouya, le site comprend 2200 logements et jouit d’un meilleur ensoleillement.

En aval, mais sur sa rive gauche cette fois, s’érigent, à plus de 6% d’avancement les 600 logements répartis en 25 blocs pour un délai fixé à 20 mois et une enveloppe de 1.346.700.000,00 DA pour des F3 de 67m2 l’unité, à raison de 33.500,00DA le m2.

Les 1200 logements restants sont implantés tout à fait en aval de Boukhors, sur un site quelque peu surélevé, dominant Rebahia de loin. Le Wali a suggéré à ses trois proches collaborateurs d’injecter des équipements structurants pour coordonner la jonction urbanistique avec la grande cité de Boukhors et de prévoir une très grande place commune pour réorienter les deux cités et dissiper le dépaysement environnant. S’étant enquis des conditions de travail de nos compatriotes, le wali a tenu à rappeler aux responsables de l’entreprise chinoise de se conformer à la réglementation en vigueur et de répondre aux revendications légitimes des ouvriers (tenues de travail, panier, transport) et surtout, tient-il à préciser, d’user de beaucoup de tact et de psychologie à leur égard, ajoutant non sans ironie que l’entreprise doit s’attacher un psychologue «bilingue aux deux mentalités» et de s’atteler à mieux former notre main-d’œuvre dans le bâtiment.

Souffrant le syndrome du bâtiment algérien, les esprits demeurent fascinés par l’opérateur chinois dont les réalisations se distinguent par la qualité, la quantité et surtout le respect des délais, sans compter les prix compétitifs. Alors l’espoir de tout Algérien mal loti demeure le rêve de voir son entreprise algérienne du bâtiment se hisser à ce niveau et pouvoir mettre fin ainsi à ce calvaire national de l’habitat.

Source: le Quotidien d’Oran

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