Connu par son calme, ainsi qu’un environnement des plus sains, la localité de Sidi Aïssa est l’une des bourgades de la commune de Guerrouaou, dans la daïra de Boufarik.

7000 âmes y vivent, le nombre d’habitants y a considérablement augmenté après la construction et la livraison de plus de 900 logements durant les années 2000. Toutefois, un chantier de 250 logements, qui est à 15% d’avancement, accuse un retard considérable. Aussi, Sidi Aïssa accuse un déficit et un grand retard pour ce qui est des infrastructures publiques.

Dans le secteur de l’éducation, deux écoles primaires et un collège y sont implantés, mais ces établissements ont un surplus d’élèves, vu le nombre constant de nouveaux locataires de logements distribués par intermittence depuis déjà 10 années, alors que de nouveaux établissements scolaires sont d’une nécessité indéniable pour atténuer les surcharges des classes, surtout pour le palier du primaire.

Les jeunes de cette localité, de plus en plus gagnés par le désœuvrement, se plaignent de l’indisponibilité d’infrastructures culturelles et sportives. Aussi, les deux terrains de proximité demeurent insuffisants quand on sait que le sport préféré des jeunes est le foot. «Tous nos enfants veulent jouer au foot, ils veulent aussi créer des clubs, alors pour ça il leur faut un stade avec toutes les commodités», insiste un des nouveaux habitants de Sidi Aïssa.

Pour les responsables locaux, beaucoup de projets ont été annoncés par les autorités, car à l’endroit appelé communément «Chefaini», à la place d’un ancien bidonville où habitaient plus de 90 familles, lesquelles ont été recasées, plusieurs édifices y seront construits dans un futur proche, et ce, dans un espace de 04 hectares.

Parmi les projets figure une salle de sport polyvalente, un centre de formation professionnelle, une piscine semi-olympique et une unité de la Protection civile. A Sidi Aïssa, les 40 locaux commerciaux déjà distribués depuis longtemps sont dans un état lamentable. Beaucoup de jeunes cherchent à utiliser ces derniers pour faire du commerce, en attendant l’ouverture du marché de proximité, qui est à 60% de son achèvement. La poste, le transport, un commissariat de police de proximité et d’autres commodités sont aussi réclamés par tous les citoyens de cette localité, car ces services publics sont nécessaires pour mettre les citoyens à l’aise sans qu’ils soient obligés de faire des déplacements ailleurs.

Source: Elwatan le 18-01-2017

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