Depuis son installation à la tête de l’exécutif de la wilaya de Sidi Bel-Abbès à la fin du mois septembre dernier, le wali Ahmed Abdelhafid Saci a visité les 52 communes de la wilaya dans le but d’insuffler une nouvelle dynamique au développement local afin d’atténuer les contraintes auxquelles font face les habitants. Selon Ahmed Abdelhafid Saci qui s’est exprimé, mercredi dernier à Aïn El-Berd, à l’issue de son cycle de sorties sur le terrain, a signalé qu’un énorme effort de développement a été réalisé par l’État dans la wilaya de Sidi Bel-Abbès. “Il s’agit de maintenir cette cadence, à l’effet de soutenir le développement local dans tous les domaines. Cependant, le problème du logement constitue la première préoccupation de la population et pour lequel un important programme a été réalisé, en plus d’un autre qui est au cours de finalisation et nous attendons la distribution de près de 3 000 logements au titre du premier trimestre de l’année 2019. Au début de l’année 2020, nous finaliseront également le programme qui a été inscrit en matière de logement social locatif et nous allons devoir faire beaucoup d’efforts pour mobiliser le foncier nécessaire pour les programmes futurs, qu’il soit de logement social locatif ou participatif et d’autres programmes qui sont envisagés par l’État.” À ce propos, le wali qui a relevé lors de ces différentes visites un certain nombre de contentieux dans le domaine du logement, soit 750 cas de bénéficiaires de logements sociaux participatifs et promotionnels aidés qui n’arrivent pas à pouvoir récupérer leurs logements du fait d’une situation contentieuse avec les promoteurs, a expliqué : “Ces derniers, soit ils sont décédés, il va falloir reprendre toutes les procédures pour la relance des chantiers. Il y a des cas où le promoteur a fait preuve d’actions dolosives au détriment de ses souscripteurs en prenant de l’argent, soit ils sont en prison ou ils ont fui le pays et là également d’autres procédures sont en cours par les services de la wilaya, à l’effet de récupérer dans une première étape les terrains qui ont été attribués à ces promoteurs indélicats et reprendre une nouvelle procédure pour finaliser ces projets et les mettre à la disposition de leurs souscripteurs.” Dans ce contexte, il a précisé que cette opération est assez complexe car, selon lui, elle doit passer par plusieurs étapes, dont la plus importante est celle de déposer un dossier auprès de la justice pour pouvoir récupérer ces terrains puis relancer les chantiers par d’autres promoteurs encore qu’il faille les trouver.
“Quand on aura achevé toutes les opérations administratives et juridiques, nous permettons de relancer ces projets. Il va falloir encore convaincre les souscripteurs pour apporter une contribution financière complémentaire pour finir les travaux qui restent.” La seconde préoccupation se rapporte à l’enseignement et sur laquelle le wali a été fréquemment interpellé, notamment l’extension des écoles, l’inscription des CEM et lycées. “Là également des dispositions sont déjà prises pour ce qui est du premier palier.
Quant aux deuxième et troisième paliers, des démarches ont été entreprises pour la levée des gels sur les opérations qui sont actuellement suspendues et pour lesquelles nous avons eu l’engagement des pouvoirs publics pour aller vers les solutions recherchées par le secteur de l’éducation nationale”, dira le chef de l’exécutif. Pour ce qui est du renforcement de l’AEP, dont la mobilisation a été très réduite dans plusieurs parties de la wilaya, elle nécessite la poursuite de toutes les opérations d’amener de l’eau de Tlemcen ou de Mascara pour renforcer la distribution de l’eau potable.
“Il va falloir finaliser le transfert de Chott Chergui vers un certain nombre de communes du sud de la wilaya, notamment Marhoum et Telagh. Quant à l’oued Mekerra, il doit être dépollué, nettoyé et il faudra travailler de manière efficace pour lui permettre de faciliter l’écoulement des eaux de ruissellement, mais également en cas de pluies torrentielles rendre la fonctionnalité de ce cours d’eau pour préserver la ville de Sidi Bel-Abbès et les autres villes de toute atteinte en cas d’inondations”, dira-t-il.

Source: Liberté d’Algérie

Article précédentLes autorités devront assainir les programmes en retard
Article suivantBilan et perspectives du secteur de l’habitat à Oran «2018, année du logement par excellence»