Malgré les importants budgets accordés chaque année aux secteurs de l’éducation et du transport à Tissemsilt, plusieurs parties de la commune et cités lointaines du chef-lieu de la wilaya souffrent du manque en infrastructures éducatives et de locomotion notamment dans les cycles moyen et primaire.

 


Une réalité qui oblige les usagers et les centaines d’enfants à se déplacer hors de leurs quartiers pour rejoindre soit leurs lieux de travail ou leurs classes, chose qui n’est pas toujours évidente en l’absence de moyens de transport et encore moins le transport scolaire. En effet, plusieurs cités de la ville de Tissemsilt rencontrent de grandes difficultés à s’assurer le transport et aux simples citoyens et aux enfants scolarisés notamment ceux  habitant la partie ouest de la ville de Tissemsilt à l’exemple de la cité des 400 logements Ain Lorent, le groupement d’habitation qui s’est nouvellement créé dans ce site ou encore Sidi Bentamra dont les habitants évoquent encore une fois le problème du manque de transport et réaffirment que chaque jour que Dieu fait depuis des années déjà, des centaines d’habitants des dites cités, fonctionnaires, élèves, collégiens et autres lycéens habitant cette partie de la ville souffrent énormément des difficultés du manque de transport particulièrement après la disparition de l’unique bus qui desservait cette ligne. Un calvaire qui ne fait qu’augmenter les souffrances de ces enfants scolarisés tiraillés entre l’absence d’infrastructures scolaires et l’absence des moyens de transport scolaire et urbain, les usagers des moyens de transport public notamment la ligne 15 reliant la cité des 400 logements Ain Lorent et Sidi Bentamra à celle des 500 logements, l’hôpital et le centre universitaire de Tissemsilt en passant par plusieurs points dont le centre-ville ne cessent de dénoncer l’état d’absence du bus reliant les deux bouts de la ville au point où tout le monde affirme que cette absence et malgré les multiples sollicitations semble se banaliser par le temps pour certains responsables qui visiblement ignorent l’importance de cette ligne pour les habitants de ces grandes cités et en particulier celle des 400 logements Ain Lorent. Habituellement, au début de la création de cette entreprise de transport public étatique, les concernés se faisaient un plaisir de prendre ce bus pour rallier les autres points de la ville et par défaut de transport, ils n’ont plus le choix, soit de prendre un taxi de la ville si l’occasion se présente même avec son prix élevé ou bien, faire des kilomètres pour arriver à destination, et au meilleur des cas, parcourir une grande distance à pieds pour intercepter un bus à mi-chemin, une situation qui est désagréablement vécue depuis l’annulation du bus de cette ligne par les usagers et dire qu’on avait bien annoncé que les quatre coins de la ville seront assurés en moyens de transport public sachant que la cité des  400 logements Ain Lorent se trouve à la sortie Ouest de la ville alors que celle des  500 logements, l’hôpital ou encore le centre universitaire de Tissemsilt se trouvant à l’autre bout de la ville. Les usagers qui nous ont encore une fois interpellé sur la situation regrettent à la fois le retard accusé jusque-là dans la réception des infrastructures scolaires et la disparition de cette ligne de transport public, ils invitent encore une fois les responsables concernés à revoir la possibilité de réactiver cette desserte qui rendait énormément de service à toute une partie de la ville punie à présent par l’absence des bus de l’entreprise étatique quant aux établissements scolaires, les instructions données lors de la dernière visite par  Monsieur le wali paraissent rassurantes pourvu que ceux chargés de la réalisation fassent le nécessaire.
Source: Reflexion 26-12-2016
Article précédent« Tous les sinistrés seront relogés »
Article suivantBordj Bou-Arréridj : 130 unités attribuées à Tixter