Dans le cadre du mouvement opéré cet été au niveau des directions du secteur de l’habitat, de l’urbanisme et de la ville, deux nouveaux directeurs du logement et de l’urbanisme, de l’architecture et de la construction de la wilaya de M’sila ont pris leurs fonctions mardi dernier dans la wilaya de Tlemcen. Il s’agit de MM. Ahmed Ghimouz et Mansouri Mourad qui remplacent respectivement la directrice du logement de la wilaya de Tlemcen, Hakem Habiba, mutée pour occuper le même poste dans la wilaya de Médéa et l’ex-directeur de l’urbanisme, de l’architecture et de la construction de la wilaya de Tlemcen, Daho Abdelhakim, qui a rejoint son poste initial de subdivisionnaire dans la wilaya d’Oran.

Au cours d’une cérémonie d’installation organisée au niveau du cabinet du wali, en présence du secrétaire général de la wilaya, Menia Djamel, du président de l’APW, Naceri Sid-Ahmed, du chef de cabinet, Louanchi Hacène, du directeur de l’administration locale de la wilaya, Bellahcène Mourad, du directeur de la réglementation et des affaires générales de la wilaya, Ramli Yazid et de nombreux directeurs de l’exécutif de la wilaya, le chef de l’exécutif a mis en avant « le rôle crucial que jouent ces établissements et organismes publics placés sous tutelle du ministère de l’Habitat et de l’Urbanisme, qui ont un lien direct avec le cadre de vie du citoyen et qui ont également pour mission de conduire et d’impulser sur le terrain la nouvelle politique de développement de l’habitat, l’urbanisme et du logement mais aussi pour accompagner les programmes de développement de ce secteur en cours ou en voie de lancement, tout en veillant à la préservation et à l’utilisation rationnelle et optimale des moyens et ressources mis à la disposition du secteur au niveau de la wilaya ».

Le wali a par ailleurs souhaité la bienvenue à ces deux nouveaux cadres dans la wilaya de Tlemcen, avant d’inviter l’ensemble des directeurs présents à coordonner leurs efforts et à se mobiliser davantage pour relancer la dynamique de développement de la wilaya. Il faut souligner dans ce contexte que malgré les réalisations concrétisées dans ce secteur stratégique, de nombreuses lacunes persistent encore dans ce domaine. L’on peut citer à titre d’exemple le permis de construire électronique et autres documents qui tardent à voir le jour, l’anarchie qui règne dans le tissu urbain de certaines grandes villes en raison de la faiblesse de contrôle qui fait défaut à cause du manque d’inspecteurs de contrôle au niveau des directions de wilaya, le cadre juridique régissant l’urbanisme en Algérie qui n’a pas été actualisé pour s’adapter aux nouvelles exigences dans le domaine urbain, l’insuffisance de programmes visant à réhabiliter le vieux bâti et l’aménagement de nouveaux pôles urbains ainsi que le phénomène de l’invasion frénétique du béton et la forte pression d’urbanisation s’exerçant sur les zones agricoles et forestières.

 

Le quotidien d’oran du 26.11.2020

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