Des quartiers de Drean, Ecotec, les 200 Logements, Erraya, Aïn Allen, entre autres, sont privés de gaz, d’éclairage public et leurs voies d’accès inondées à cause des travaux de l’entreprise chargée de la rénovation des conduites d’alimentation en eau potable.

Le plus dur pour les habitants très en colère, hier matin, c’est surtout d’être privé de gaz depuis jeudi, autrement dit pas de chauffage par ces journées d’un froid glacial, mais aussi pas de pain, puisque toutes les boulangeries fonctionnant au gaz ont baissé rideau.

Et dire que Drean se vante de se voir gratifiée d’un peu plus d’eau douce dans son réseau d’alimentation qui ne distribuait que de l’eau saumâtre en doses homéopathiques. Mais pour cela, il fallait rénover des conduites. L’entreprise chargée des travaux avance comme un éléphant dans un magasin de porcelaine.

Elle est bien outillée, dotée de bons engins, mais ses employés ne sont pas très professionnels, selon les experts en travaux publics que sont devenus les badauds algériens. Les travaux ont causé des dommages aux câbles d’alimentation électrique et aux conduites de gaz. Au marteau-piqueur, les employés ont défoncé les trottoirs refaits récemment à neuf avec le revêtement des chaussées et pour finir, les déblais de leurs excavations sont allés boucher les avaloirs et les conduites des eaux pluviales. Une catastrophe !

Pour la population, il n’y a eu aucun suivi de ces travaux depuis leur démarrage. Ce n’est qu’une fois le crime consommé, qu’on a vu se pointer le chef de daïra et le président de l’APC. Les coupures s’étant produites avant le week-end, on s’est encore demandé si les équipes de permanence de la SDE (électricité et gaz) sont intervenues à la mesure de cette nouvelle épreuve pour Drean. Cette affaire remet sur le tapis les griefs et blâmes qui collent à la réalisation des travaux dans la wilaya d’El Tarf. Celui de ne pas être suivis sur le terrain. En dépit d’une armée d’agents, de techniciens, d’ingénieurs et de cadres chargés des études planqués dans les bureaux, les projets sont laissés à l’humeur et à la fantaisie des entreprises.

Lorsque les fonctionnaires bougent un peu, généralement sous la pression, il est déjà trop tard et on passe alors à la phase rafistolage.

source:Elwatan

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