La loi du plus fort semble avoir encore de ‘’beaux jours’’ à Mostaganem. Un promoteur viole au quotidien et aux mépris de toutes les lois régissant l’urbanisme, l’intimité du voisinage. Ce dernier a lancé un chantier pour la construction d’un immeuble de sept étages, sans prendre la moindre mesure de sécurité pour ses riverains et sans le respect de leur intimité, malgré le rejet du plan modificatif de son projet.

En effet, ce promoteur  effectue des travaux pour la réalisation d’une construction à 7 étages, sans se soucier du rejet du plan modificatif  qui lui a été signifié  par la commission du guichet unique de la direction de planification et du suivi  des projets de développement et d’urbanisme en date du 09/05/2019 . A  ce sujet, le promoteur a introduit une demande pour l’obtention d’un permis de construire modificatif  pour la construction de 21 logements promotionnels , des locaux commerciaux et un parking pour véhicules  au sein d’une assiette foncière, destinée à abriter un rez de chaussée avec 7 étages  , située  à la cité ‘’Hasla Hocine’’ au quartier ‘’Le Plateau’’, mais la commission a émis un avis défavorable provisoire à l’attente de la révision du plan d’occupation des sols  du ‘’Plateau’’( le journal en détient une copie de ce procès-verbal) . Ce dernier semble avoir outrepassé cette mesure qui lui a été imposé, en poursuivant à ce jour la réalisation de son projet. Face à son entêtement, les 05 voisins lassés de subir  tous les désagréments causés  par les travaux, ont adressé des doléances aux autorités concernées qui ont dépêché sur les lieux une commission  qui a constaté les infractions commises par l’entrepreneur, dont le non respect des normes urbanistiques, le viol de l’intimité du voisinage par l’ouverture de fenêtres, de balcons ainsi que l’extension en étages (qui lui a été interdite) et de multiples dégâts et désagréments  occasionnés  aux voisins et aux  habitations  ( destruction des briques de toiture,  la présence de poussières et le vacarme incessant , causé par la manipulation d’outils de travail  ) .  Ces ‘’ouvertures’’ illégales  qui dominent sur les cours  et les chambres  d’autrui  demeurent une flagrante violation du code  de l’urbanisme et de l’habitat  qui imposent aux promoteurs le  respect de l’intimité  du voisinage ( un éloignement  des bâtisses voisines  d’au moins 4 mètres) . Toujours dans ce sillage, l’entrepreneur ne semble  avoir pris aucune mesure de sécurité  pour protéger  ses voisins  des chutes d’objets et autres matériaux de construction au sein des cours riveraines  et  son chantier , qui active même le vendredi , a fini par imposer aux femmes des foyers voisins  à ne pas quitter  leurs chambres pour vaquer à leurs occupations quotidiennes à travers leurs cours. Signalons que la commission  a consigné dans son procès-verbal  toutes les  infractions commises par cet indélicat entrepreneur qui ne parait point s’inquiéter et poursuit ses travaux à ce jour. En dernier, outrés par de tels dépassements  des lois régissant  le monde urbanistique, les 05 voisins ont  adressé une correspondance au wali de Mostaganem en date du 02 Juillet de l’année en cours, en sollicitant son intervention en sa qualité de premier responsable de la wilaya pour  mettre un terme à de telles pratiques, contraires au bon ordre et  à la sécurité des citoyens, et prendre également toutes les mesures nécessaires pour en finir avec l’anarchie de ce promoteur qui ne respecte plus  les lois de la République.

Source : Reflexion du Dimanche 18 Août 2019 000

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