«Ce sont 1 040 logements de type LPL (logement public locatif) qui sont achevés à 100% avec toutes les commodités nécessaires et les VRD (voiries et réseaux divers).»
«900 logements LPL du projet de 1 000 logements sis dans la partie sud de la ville d’El-Tarf sont achevés et dont les travaux de VRD ne sont pas encore terminés totalement. De fait, nous disposons d’un total de 1 040 logement LPL qui seront distribués avant la fin de l’année. Les VRD, ce n’est qu’une affaire de quelques mois», a martelé le directeur général adjoint chargé de la gestion de l’OPGI (Office de promotion et gestion immobilière) Souab Abdenacer. Et d’ajouter que «la wilaya n’a eu aucune notification pour un nouveau programme de logements et ce, depuis 2014. Nous gérons un portefeuille qui date de 6 années».
Abordant le travail de la commission de daïra d’étude des dossiers des prétendants aux logements, notre interlocuteur a fait remarquer que «1040 logements est un chiffre assez important pour une ville comme El-Tarf et il serait plus judicieux d’intégrer l’étude des dossiers de toute la daïra d’El-Tarf qui englobe, respectivement, les communes de Zitouna, Bougous et Aïn-el- Assel. Une méthode de travail qui se fait dans d’autres wilayas du pays, à l’image d’Alger. Nous avons remarqué que lors de la distribution des 550 logements situés au petit village de Fezzara, relevant de la commune du Lac des oiseaux, une centaine de bénéficiaires avaient mis en vente ces logements via Facebook. Et pour cause, la région est foncièrement rurale, donc c’est le type d’aide à l’habitat rural qui sied le plus aux demandes de ses citoyens».
Interrogé sur les malfaçons qui ont touché plusieurs sites LPL, particulièrement dans les communes du Lac des oiseaux et Chebaïta-Mokhtar, le directeur par intérim de l’office a révélé que «le chef de service du suivi a été rétrogradé de son poste et remplacé par un autre cadre du secteur qui est un architecte de formation. Nous allons assainir le personnel de la direction.»
Pour ce qui est du niveau de certains chefs de service qui ne disposent même pas de diplômes universitaires, le directeur a dit, mordicus, que «ce sont des personnes qui ont été placées à ces postes durant une période donnée et un contexte spécial et bien connu. Je m’attelerai, pour ma part et sans relâche, à ce que les compétences et les ingénieurs puissent être placés à des postes de responsabilité, selon leurs profils respectifs».
Daoud Allam Le soir d’algérie

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