Bonne nouvelle pour les souscripteurs au logement social participatif (LSP).  Le wali vient de leur lancer un appel pour qu’ils refusent de se soumettre aux promoteurs qui leur demandent de payer plus. Hocine Ouadah prend le taureau par les cornes et agit ainsi pour barrer la route aux escrocs qui veulent s’enrichir sur le dos des pauvres citoyens. «Le coût total du logement participatif est limité par la loi, et les citoyens doivent signaler tout dépassement de la part des promoteurs», informe-t-il dans un communiqué ponctuant la réunion du conseil exécutif de wilaya tenue samedi.

Cette initiative intervient à la veille de l’adoption par le gouvernement du projet de loi qui permet aux autorités publiques de dessaisir le promoteur incapable d’achever son projet et coupable de majoration unilatérale. Cette décision salutaire vient en retard de dix ans, mais compte tenu du reste à réaliser, qui comprend plus de 5000 logements à Constantine, inscrits dans cette formule, elle aura à soulager des milliers de familles otages des agissements frauduleux de pseudo promoteurs. Le LSP est une formule subventionnée par le Trésor public. Elle a été initiée voilà une quinzaine d’années afin de soulager la demande sur le logement, notamment pour la classe moyenne, en mesure d’acheter le logement à prix raisonnable.

La wilaya de Constantine a bénéficié dans ce sens, d’un programme de près de 18 000 unités. Hélas, le rêve de milliers de familles qui ont accueilli favorablement cette formule, a viré au cauchemar. La cause : des promoteurs cupides et incompétents. Et il n’y a pas que les petits promoteurs qui ont fait du tort. Des noms comme Naceri et Maghraoui ont fait parler d’eux. Le premier a eu la part du lion en raflant un quota de 1000 logements construits à Ali Mendjeli. A ce jour, les souscripteurs n’ont pas eu leurs logements alors qu’ils subissent le chantage et reçoivent des mises en demeure pour payer des majorations de 30%.

Idem pour Driss Maghraoui dont le projet de construction de centaines de logements, entamé en 2005 sur la route d’El Khroub, est à l’abandon, au désespoir de ses clients. Les grandes entreprises publiques, à l’image de l’ENPI, ne sont pas exemptes non plus de tout reproche. Seule la main lourde de l’Etat peut aujourd’hui redresser ces torts et mettre fin à cette

Source: El Watan

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