Pour les demandeurs dont les salaires sont compris entre 24 000 et 108 000 DA, il y a le LPA (Logement public aidé), c’est-à-dire l’ex Logement social participatif (LSP) et le programme location-vente de l’Agence d’amélioration et du développement du logement (AADL).

Pour la première, il faut déposer sa demande, accompagnée d’une fiche de paye, d’une fiche individuelle ou familiale suivant la situation familiale, des extraits de naissances des deux conjoints, d’une fiche de résidence et d’un relevé des émoluments, auprès des promoteurs privés agrémentés. Les dossiers passent à la Direction du logement pour étude.

Une fois avalisés, les promoteurs, après avoir annoncé le projet par le biais des journaux, les reprennent pour les déposer auprès de la Caisse nationale du logement (CNL) en vue de l’octroi de l’aide de 70 millions de centimes. L’Etat assure la supervision et le suivi à travers la Direction du logement (DL) jusqu’à la remise des clés et ce pour veiller au respect des normes de construction, les délais et le prix du logement lequel, d’après un responsable de la DL, est de 210 millions de centimes pour un F3, aide comprise.

Le mode de payement diffère d’un promoteur à un autre mais le commun de tous est d’exiger un apport initial estimé à 50 millions de centimes, signe avant tout du sérieux de l’acquéreur. Le reste se paye suivant des échéances également variables d’un promoteur à un autre. Pour plus de facilité, un crédit à intérêt bonifié à 1% est possible auprès des banques étatiques BDL, BNA, CNEP, CPA et BADR. Les projets en cours à Béjaïa dans le cadre de cette formule sont basés à Oued Ghir (233 et 589 logements), à Amizour (140 L), à El Kseur (235 L), à Souk El Ténine (80L), à Adekkar (202 L) et à Kherrata (265 L).

Quatre promoteurs, à savoir Ousser, Mehdi Saadi, Belkhellat et Madaoui, n’ont pas encore annoncé leurs projets dans les journaux, d’après un agent de la DL, ce qui laisse, peut-être, encore une chance de s’y inscrire. Quant à l’AADL, c’est sur Internet qu’il faut formuler sa demande sur le site de l’agence du même nom (www.aadl.com.dz) qui a à son actif deux sessions.

Une troisième est en route, probablement en mars ou même fin février, selon des bruits qui courent. Les logements inscrits en première session, dont 500 sont déjà attribués, sont toujours en cours de construction à Béjaïa, tandis que les souscripteurs à la deuxième session ont été convoqués à verser la première tranche de 21 millions de centimes, alors même qu’aucun terrain n’est trouvé pour l’instant pour lancer le projet, confie à El Watan une source proche de l’AADL de Béjaïa.

Toutefois, la même source informera qu’«un terrain est en vue à Oued Ghir mais rien n’est sûr», ajoutant qu’en tout 5000 logements AADL sont inscrits à l’indicatif de la wilaya au plan quinquennal 2010/2014. Ici, l’aide de l’Etat de 70 millions est calculée à l’avance et le payement se fait par le versement en trois tranches de 21, 13 et 9 millions de centimes et le versement du montant restant par prélèvement mensuel de 6000 à 7000 DA sur le salaire du souscripteur qui, il faut le noter, ne deviendra propriétaire de son bien qu’une fois acquitté de toute la somme, estimée à quelque 210 millions de centimes pour un F3.

Elwatan

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