Le wali a ordonné la livraison de quelque 500 autres unités tous types confondus, d’ici la fin de l’année.

Lors de sa première sortie de travail, effectuée la semaine passée, à travers les quatre communes rattachées à la daïra de Aïn Kihal, à l’extrême sud de la wilaya de Aïn Témouchent, le nouveau wali, Mme Ouinez Labiba, n’a pas caché sa colère après avoir constaté sur place que 150 logements réalisés dans le cadre de la résorption de l’habitat précaire (RHP) n’ont toujours pas été attribués, bien qu’ils soient achevés en janvier 2016.
On apprendra, par ailleurs, que le nombre des bénéficiaires qui résident dans des masures ne dépasse guère les 72 familles.
Leur relogement équivaudrait donc à l’éradication totale de l’habitat précaire avec la démolition du dernier taudis.
Les raisons de ce retard sont dues essentiellement à l’absence de viabilisation et de raccordement aux différents réseaux (électricité, assainissement, AEP…) à cause du manque de coordination entre les intervenants en question. Fort heureusement, ces logements n’ont fait l’objet d’aucun acte de dégradation.
Le reste des logements, soit les 78 unités seront reconverties en logements publics locatifs (LPL) pour les distribuer aux cas sociaux au même titre que les 31 autres logements LPL réalisés sur le même site.
À ce titre, la chef de l’exécutif de la wilaya a instruit les autorités locales à distribuer tous les logements, soit quelque 500 unités, tous types confondus, à travers les quatre communes avant la fin de l’année. Pour les logements non achevés, les bénéficiaires recevront des décisions de pré-affectation. Au douar Khelifi-Slimane, rattaché à la commune d’Aghlal, les 8 locaux à usage commercial est un véritable cas d’école en termes de gâchis. Ces structures destinées en principe aux jeunes chômeurs ont été squattés par des éleveurs pour en faire des bergeries. Ces locaux seront reconvertis en 3 salles de classe et un bureau pour le directeur avec la réalisation d’un mur de clôture aux profits des élèves du douar et des fermes environnantes qui bénéficieront d’une cantine afin de leur éviter un trajet quotidien de 10 km en aller et retour vers le chef-lieu de la commune, Aghlal.
Plusieurs projets en cours de réalisation ont fait l’objet d’une halte dont celui portant sur la réalisation d’un lycée d’une capacité de 1000 places pédagogiques à Aghlal devant accueillir les élèves de cette commune et de celle de Aoubellil pour une enveloppe de 337 295 449,42 DA et dont la date de livraison est prévue pour le mois de novembre 2018. Les taux d’avancement des travaux avoisinent les 40%.
À Aoubellil, des imperfections ont été constatées sur les travaux du projet de réalisation des 50 logements au moment où des citoyens qui ont pris possession de leurs logements, depuis plusieurs mois, se sont plaints des infiltrations des eaux de pluies en l’absence d’un mur de soutènement. Sur place, le directeur de l’OPGI, a été instruit de trouver une solution rapide avant la période hivernale.

Source: Liberté le 06-09-2017

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