Il semblerait que les problèmes de l’agence foncière de Mostaganem soient loin d’être terminés. Après la grosse polémique suscitée par les attributions de lots de terrain ‘’sous table’’, la passation des marchés de gré à gré et les recrutements fictifs, un autre scandale d’un projet de réalisation de 104 logements promotionnels, qui traine depuis 2009, pourrait éveiller l’attention des enquêteurs, vu que 20 acquéreurs des 104 bénéficiaires ont manifesté leur colère, ce qui explique que les 80 autres sont surement des responsables et des pistonnés qui gardent l’anonymat !

 

Vu la conjoncture actuelle marquée par la divulgation de dossiers de malversations, et l’enquête judiciaire ouverte sur la gestion de l’agence foncière, toujours en cours, l’affaire des 104 logements va encore alourdir le dossier du directeur de l’agence foncière, limogé il y’a quelques mois par le wali sur fond de scandale de foncier. En effet, 104 logements, construits par l’agence foncière de Mostaganem en face du restaurant dit Djijeli demeurent dans l’attente d’une remise des clés depuis 2009. Pourtant, les bénéficiaires de ces logements ont versé des montants allant de 600 jusqu’à 750 millions de centimes l’unité. Actuellement, ni VRD, ni assainissement, ni gaz, ni électricité à l’intérieur de ces appartements et au grand dam des souscripteurs, après réclamation, on leur a répondu qu’il n’y a pas d’argent pour finir les travaux. 10 ans après, sur les 104 acquéreurs, il n’y a qu’une vingtaine de bénéficiaires qui réclament les clés. Donc, à qui appartiennent les 80 autres logements ? Selon nos sources, la directrice par intérim, madame Kesira, a répondu aux acquéreurs qu’il n’y a pas d’argent pour terminer les travaux de ce projet. D’aucun s’interrogent ; comment se fait-il qu’il n’y a pas d’argent alors que les souscripteurs ont reçu une mise en demeure pour payer la totalité du montant du logement, une chose qu’ils ont fait, honorablement à moins que les autres acquéreurs ‘’pistonnés’’ n’ont rien payé ? C’est pourquoi, ils ont sollicité le wali qui fut mis au courant. Cependant, rien ne bouge et les caves (garages) de la cité sont squattés par les buveurs d’alcool, ont-ils regretté. Signalons que l’agence foncière de Mostaganem n’est pas à sa première affaire. Pour rappel, dans un document officiel qui nous avait été adressé, l’ex-directeur de l’agence foncière monsieur G. A., avait vendu un lot de terrain en plein centre-ville de la commune de Hadjadj, d’une superficie de 120 m2 pour une somme de 48 mille dinars, soit 4,8 millions de cts  à un fonctionnaire résidant à la commune des Eucalyptus dans la wilaya d’Alger. Ainsi, ce scandale avait remis en question la gestion réelle de tous les autres terrains vendus par l’agence depuis l’année 2014, date de l’installation de ce directeur et l’identité des bénéficiaires des lots de terrain. En effet, selon l’acte de propriété notarié en date du 7 octobre 2014 sous le N° 11400457, publié à la conservation foncière de Sidi Ali, en date du 16 décembre 2014 sous le N° 175, l’agence foncière représentée par son ex-directeur, G.A. avait vendu un lot de terrain situé au centre-ville de la commune de Hadjadj d’une superficie de (1 are et 20 ca) soit 120 m2 au dénommé, O.H résidant à Alger pour la somme de 48.600,00DA. Ce lot de terrain, fait partie, du groupement 029 propriété N° 228 numéroté 61/57 dans le plan de lotissement. Notons que ce lotissement qui est d’une superficie globale de 10824 m2 fait partie de la propriété de l’agence foncière, qui est d’une superficie de plus de 10 mille m2, acheté par le biais des domaines en 1999 et morcelé en 61 lots durant l’année 2000.  Voilà, au moment où le m2 du terrain bâti a dépassé les 8 millions de cts au centre-ville et introuvable en plus, l’agence foncière avait vendu un terrain de 120 m2 pour une somme de 4, 8 millions de cts soit le prix d’un 1/2m2 dans le marché du foncier réel et le bénéficiaire hors wilaya alors sans le consentement également du conseil d’administration de l’agence foncière qui est présidé par le wali en personne.

 

Source Journal Réflexion par Riad
Mercredi 17 Juillet 2019
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