Après de multiples et non moins vaines réclamations des logements sociaux participatifs auxquels ils ont souscrit voilà plus de 8 années dans la ville de Sidi Bel Abbès, des citoyens désabusés ont opté, cette fois-ci, pour une grève de la faim d’une durée illimitée pour revendiquer leurs biens.

Une alternative qui, espèrent-ils, devrait leur permettre de se faire entendre par les responsables locaux concernés qu’ils interpellent expressément pour s’impliquer dans la réactivation du projet qui est à l’arrêt depuis 2013. Un projet portant sur la réalisation de 78 logements «dont le gel des travaux de réalisation n’augure rien de bon», s’offusquent les grévistes.

Pour justifier le bien-fondé de leur cause, ils ont fait savoir que cette situation, qui leur est préjudiciable, «est inadmissible, dans la mesure où ils se sont acquittés de toutes les redevances et charges prescrites par les clauses du contrat établi par le promoteur immobilier». Visiblement exaspérés par ce «statu quo», les postulants ont réclamé purement et simplement l’envoi d’une commission d’enquête pour démêler l’écheveau qui affecte inconsidérément le projet.

Source: Elwatan le 21-09-2017

Article précédentDes travaux d’aménagement d’une cité décriés
Article suivantLancement de 7 000 logements AADL à Tipasa: Le respect des délais, «un impératif crucial»