Les acquéreurs des 600 logements AADL 2001/2002 à Bouira, sont dans le désarroi.

Constitués en une association, ils ont adressé un recours au Premier ministre dans lequel ils jugent que les conditions figurant dans leurs dossiers initiaux et pour lesquelles ils ont souscrit n’ont pas été respectées par l’AADL et la CNEP banque. «Nous considérerons que le calcul est non conforme aux critères requis dans le cadre de l’estimation du prix du logement en rapport aux conditions fixées dans le décret n°10-105, ajoutant à cela notre étonnement du transfert de nos dossiers d’acquisition vers la CNEP.

Ce qui a engendré la résiliation des dispositions du décret ci-dessus», lit-on dans le recours des acquéreurs. Selon eux, les nouvelles dispositions qui ont été introduites sont en leur défaveur. «Nous nous voyons obligés de payer un taux d’intérêt estimé à 5,75%, et ce, contrairement aux dispositifs du logement aidé par l’Etat qui institue des taux bonifiés dans le décret n°10-87 du 10 mars 2010.»

Dans ces nouvelles dispositions, il est prévu aussi le payement des charges communes (nettoyage et autres tâches), mais qui n’ont jamais été assurées depuis la distribution des logements il y a 5 ans. Plus loin dans leur recours, les acquéreurs dénoncent le bâclage des travaux dans leurs appartements. «L’intérieur de la majorité des logements a été fait avec du plâtre cru et moulu.»

Lors de leur assemblée générale tenue récemment en présence d’un huissier de justice, les acquéreurs avaient décidé de boycotter le payement du loyer et des charges communes. Tout en appelant les pouvoirs publics à prendre en considération leurs revendications, les acquéreurs comptent aussi ester en justice la CNEP banque.

source:elwatan

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