Programme des 5.000 logements de Bir El Djir et Oued Tlélat 
L’OPGI veut sécuriser ses chantiers contre les vols
La sécurité des chantiers du programme des 5.000 logements sociaux semble préoccuper l’Office de promotion et de gestion immobilière de la wilaya d’Oran, qui vient de lancer un avis d’appel d’offres national restreint, pour sélectionner une ou plusieurs entreprises spécialisées dans la prise en charge du gardiennage des logements, des locaux et de l’ensemble du périmètre de chantier et de la base de vie des projets de ce programme à Oued Tlélat et Bir El Djir. Il est question du renforcement du gardiennage dans ces deux sites pour prévenir tous actes de sabotage ou de vol. Il faut préciser que des centaines de logements réalisés ou en cours de réalisation à travers le territoire de la wilaya, essentiellement à Oran est, sont ciblées par les bandes spécialisées dans le vol de cuivre et de matériaux de construction (ciment, carrelage, équipements sanitaires…).
Dans le quartier de haï Yasmine, à titre d’exemple, plusieurs immeubles avaient été visités par les voleurs qui ont presque tout emporté, à commencer par les colonnes montantes. Les logements ont été même pillés, saccagés et vandalisés. Les malfaiteurs ont emporté des colonnes montantes entières qui alimentent les appartements en eau et en gaz de ville. Les dégâts recensés dans certains blocs se chiffrent en dizaines de millions de centimes. Un rapport accablant avec le montant des dégâts avait été adressé en 2012 au chef de l’exécutif local qui avait décidé de confier les travaux de réhabilitation de ces logements à l’Office de promotion et de gestion immobilière (OPGI). Les voleurs ont réussi à démonter toutes les colonnes montantes et les ont emportées. Des dizaines de bâtiments réalisés il y a deux ans sont désormais inhabitables en raison du vol des colonnes montantes et autres équipements en cuivre. «Il s’agit d’une vraie razzia.
Outre les colonnes montantes, les voleurs ont emporté tout ce qu’ils ont trouvé sur place. Le pillage systématique de ces immeubles de logements sociaux réalisés à grands frais par l’OPGI, soulève l’indignation, vu que ces logements sont restés vides depuis plusieurs années. Les lenteurs administratives qui retardent l’attribution de ces logements, pénalisent les sinistrés et portent un grand préjudice au Trésor public. Le nombre limité de gardiens affectés par les services concernés sur les lieux pour sécuriser des centaines de logements est la cause directe de ces actes de pillage. Des bandes de voleurs bien organisées s’attaquent dès la tombée de la nuit aux immeubles vides. Souvent ces malfrats investissent les lieux en grand nombre, armés jusqu’aux dents avec des armes blanches, ce qui dissuade les agents de sécurité.

source: Echourouk

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