La nouvelle démarche entreprise par l’agence AADL en mêlant, les départements de l’urbanisme, de l’architecture et de la construction pour définir l’assiette foncière à bâtir à travers l’établissement des procès-verbaux de choix de terrain, a mis l’AADL dans l’embarras qui s’explique par souvent le retard du lancement de certains de ses projets en raison, de la non disponibilité du foncier. Pour définir le foncier nécessaire à l’achèvement de son deuxième programme de location-vente lancé en 2013, cette agence a dû recourir aux fichiers du foncier urbanisable établis récemment au niveau des wilayas à l’issue d’une enquête menée, depuis 2014, sur le potentiel foncier national destiné au logement, rapporte l’Agence de presse algérienne (APS). C’est ainsi que les équipes locales de l’AADL travaillent actuellement en collaboration avec les directeurs de l’urbanisme, de l’architecture et de la construction (Duac) pour réserver définitivement le foncier à bâtir à travers l’établissement des procès-verbaux de choix de terrain, indique la même source. Jusqu’a fin décembre 2014, sur les 230.000 logements prévus par le programme lancé en 2013, elle n’a pu entamer la réalisation que de 96.000 logements seulement dont 76.000 en 2013 et 20.000 en 2014, soit seulement 41% du programme. De surcroît, elle a dû renoncer à certains terrains qui lui ont été attribués en raison de leur nature accidentée ou carrément inconstructible sans compter les lignes d’électricité de haute tension et les réseaux d’assainissement qui traversent certains lots alors que d’autres font l’objet de litiges avec des occupants illicites. C’est pourquoi les fichiers du foncier urbanisable auxquels elle a, désormais, accès ont été conçus de façon qu’ils indiquent non seulement la délimitation des assiettes mais aussi leur état d’occupation et leur nature géologique, lui permettant d’avoir au préalable un aperçu sur les caractéristiques des terrains disponibles et d’y opter plus rapidement. Il est observé qu’outre le problème du foncier entravant son programme, l’AADL fait également face à une faible offre des entreprises de réalisation. En 2013 et 2014, elle a enregistré 1.522 appels d’offres déclarés infructueux avec un faible nombre de soumissions des entrepreneurs algériens pour ces projets. Ce qui l’a même amené, en 2014, à recourir aux entreprises de la 2ème short-list établie par le ministère de l’Habitat mais sans grand résultat.
Cette short-list comprend 106 entreprises dont 49 algériennes et 9 groupements mixtes regroupant des entreprises algériennes et étrangères, intéressés par la réalisation d’ensembles intégrés de 400 à 2.000 logements par projet. Sur un total de 414 consultations menées par l’AADL auprès de ces entreprises algériennes et groupements mixtes de la short-list, il y a eu 306 consultations où les entreprises n’ont émis aucune réponse, 71 cas où elles ont répondu négativement en invoquant leur plan de charge saturé alors que dans les 33 cas restants, elles ont exigé des prix jugés « excessifs ». En conséquence, l’agence n’a finalement retenu que quatre (4) entreprises algériennes pour la réalisation de 10.000 logements, et se voit obligée de faire davantage appel aux entreprises étrangères pour lancer ses autres projets. Outre les logements restants de son programme de 230.000 unités, l’AADL prévoit le lancement de 400.000 logements dans le cadre du programme quinquennal 2015-2019.

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