La daïra d’El-Affroun a bénéficié récemment, au titre du programme complémentaire pour l’année 2013, de 660 logements sociaux locatifs (LSL) sur les 2000 logements affectés à la wilaya. A ce quota, s’ajoutent 1 200 logements du même type à M’aïef (Oued Djer) dont le taux d’avancement des travaux avoisine les 60%, et 1000 autres encore, localisés dans les POS 5 et 7, à El-Affroun. Soit 2 860 logements sociaux dont une partie devrait être réceptionnée, fin 2014 et la seconde, fin 2015, selon le chef de daïra. Un total de 4 000 logements sociaux aura ainsi été programmé et graduellement distribué entre 2012 et 2015, si l’on compte, entre autres, les 230 LSL (attribués en 2012) et les 550 LSL (à attribuer dans quelques mois) destinés au recasement d’habitants de la cité Sidi Khelifa et des environs. A noter que pour la localité de M’aïef, en accompagnement des 1 200 logements inscrits, un lycée de 800/200 places, un CEM, une bibliothèque, une unité de soins, une structure de sûreté urbaine, entre autres équipements et commodités, ont été programmés. L’augmentation effective d’inscription de programmes divers de logements dont a bénéficié la daïra, ces dernières années, tend à réduire sensiblement le déficit dû, par le passé, au manque d’assiettes de terrains au niveau communal, ainsi qu’aux faibles investissements connus durant la décennie noire. A partir de 2008, l’intégration conséquente d’assiettes par l’extension des PDAU existants et la création de nombreux espaces urbanisables a eu pour effet un important programme de logements, toutes formules confondues (dont AADL), et une profusion d’infrastructures d’envergure, de projets structurants et d’accompagnement. Un véritable boom avec une réelle stratégie de développement et de promotion s’est opéré, dans la région, qui tend à faire de la daïra d’El-Affroun une méga-cité. Il reste, pour l’heure, du chemin à faire tant que l’état des routes (dont la réfection devrait s’opérer au terme de la rénovation du réseau d’AEP s’étendant sur une longueur de 45 km-opération de 470 millions de DA + 35 millions de DA pour la rénovation du réseau d’assainissement), notamment, n’est pas au point. Une situation qui dure et exaspère la population impatiente de voir des rues en bon état. Un rêve qui promet, cependant, de devenir réalité.

Source: Liberté

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