Le ministre de l’Habitat a également tenu à préciser que le programme prévu à l’horizon 2018, concernant la réalisation de 120.000 logements par an, est à même d’éradiquer la crise du logement en Algérie.

Le ministre de l’Habitat a affirmé que sur les logement Aadl qui vont être distribués avant la fin 2016, seulement 5 à 10% des demandes ont connu un refus pour différents motifs.
Abdelmajid Tebboune explique que la volonté de l’Etat s’inscrit dans une optique qui tend a favoriser la formule location-vente à travers les projets de l’Aadl. Il précise que ce choix se base sur l’engouement qu’a connu cette formule. Elle permet aux citoyens aux revenus moyens et aux fonctionnaires d’accéder au logement. Elle revêt également un aspect plus sûr pour l’obtention du logement. Contrairement aux autres formules, notamment le logement participatif qui selon le ministre présente certains obstacles et irrégularités. A l’image des scandales qui ont éclaté à Aïn Témouchent où des promoteurs immobiliers ont fini par quitter le pays après avoir escroqué des citoyens.
Le ministre de l’Habitat a affirmé que sur les logements Aadl qui vont être distribués avant la fin 2016, seulement 5 à 10% des demandes ont connu un refus pour différents motifs. Il a également rassuré que les demandes qui ont dépassé ce quota, seront pris en charge par le lancement de nouveaux programmes de l’ordre de 360.000 unités.
Concernant l’augmentation du montant de 70 millions de centimes alloués dans le cadre de l’aide à habitat rural, soulevée par les citoyens, ces derniers expliquent que ce montant ne suffit pas quand il s’agit de régions montagneuses au relief difficile. A cela M.Tebboune promet de porter cette préoccupation au niveau du gouvernement, en émettant toutefois quelques réserves, vu la situation des prix du pétrole.
D’un autre côté, il est attendu de l’Association des ouléma musulmans algériens, de révéler ses positions quant à l’acquisition des logements à travers ces formules. A ce sujet, le président de l’Association des ouléma algériens Abderrazak Guessoum précise qu’il n’y a pas d’inconvénients à acquérir un logement par le biais de la formule Aadl. Il rajoute qu’une commission scientifique de l’Association des ouléma algériens, statuera dans les jours à venir sur les différentes affaires du moment, notamment celle des logements Aadl.
Le ministre de l’Habitat a également tenu à préciser que le programme prévu à l’horizon 2018, concernant la réalisation de 120.000 logements par an, est à même d’éradiquer la crise du logement en Algérie. Il indique que ce programme repose sur le principe de l’utilisation de l’outil et des matériaux nationaux. Par ailleurs, le recours aux entreprises étrangères pourrait ne pas s’avérer nécessaire.
A cet effet, le ministre de l’Habitat affirme que les entreprises algériennes sont encouragées à rejoindre ce processus stratégique. Le but en serait de s’orienter vers la modernisation de l’outil de réalisation pour aboutir a l’industrialisation de la construction du logement.
M.Tebboune à cependant rappelé qu’actuellement les besoins sont de l’ordre de 250.000 unités, l’Algérie réalise environ 80.000 logements par an. Il déplore à ce sujet que malgré les conditions favorables mises à la disposition des entreprises, notamment les consultations directes avec les maîtres d’ouvrage sans passer par les appels d’offres,113 d’entre elles retenues dans la short-liste, ne se sont toujours pas présentées. Par contre, pour les entreprises retenues dans cette liste, le ministre précise qu’elles ont été retenues par rapport à leurs capacités de construction, soit 400 logements, par an.
Pour les entreprises étrangères, seules seront retenues celles capables de réaliser 1500 logements par an. avec la condition sine qua non d’utiliser le plus possible, les matériaux locaux, insistant fortement d’éviter de les importer quand ils sont disponibles en Algérie.
Pour en revenir à la wilaya de Batna, que le ministre cite en wilaya pilote, il indiquera qu’elle doit recevoir de nouveaux programmes dans le cadre du quinquennat 2015-2019. il relèvera toutefois le fait que malgré la nature particulièrement difficile de la région, un grand nombre d’entreprises privées sont présentes sur les différents chantiers d’habitat. Par ailleurs, le ministre relève que l’usine privée de fabrication de dalles de sol implantée dans la région, est un bel exemple d’intégration dans ce processus d’autonomie. Il s’agit d’une unité d’une capacité de 17.000m2 par jour. 
Concernant le foncier, le ministre indiquera qu’un fonds spécial a été mis en place pour l’acquisition de terrains et au financement, si besoin est, des exportations. En matière d’urbanisme, le ministre précise que le but serait d’élargir le champ d’intervention des investisseurs privés, de façon à permettre à l’Etat de s’occuper uniquement des investissements publics. A cet effet, le ministre annonce qu’une équipe s’affaire actuellement à réviser toutes les lois qui régissent ce volet.

 

Source : Lexpressiondz

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