Le Collectif des souscripteurs au logement promotionnel public (CSLPP) a réitéré, le week-end dernier, son appel pour l’amélioration de la qualité de finition des logements et à revoir les prix des logements à la baisse.

 

Le Collectif des souscripteurs au logement promotionnel public (CSLPP) a réitéré, le week-end dernier, son appel pour l’amélioration de la qualité de finition des logements et à revoir les prix des logements à la baisse.

En effet, les souscripteurs au programme de Logement promotionnel public (LPP) se sont regroupés au sein d’un collectif pour défendre leurs intérêts et réitérer leur engagement à lever toutes les ambiguïtés quant à la mise en œuvre de ce programme. L’autre objectif de ce regroupement est de s’impliquer dans la réussite du projet, se présenter comme partenaire et force de proposition et en tant qu’interlocuteur vis-à-vis des autorités en charge du secteur du logement, selon les initiateurs de ce groupe.
Aussi, pas moins de 400 souscripteurs au programme LPP, venus de différentes wilayas se sont réunis, vendredi dernier à Bordj El Kiffan, pour dire « non aux crédits avec intérêts, oui pour le bon rapport qualité/prix ». Une réunion qui s’est déroulée sous la présidence de M. Farouk Amrane, porte-parole du CSLPP.
Les souscripteurs, pour leur part, sont venus d’Alger, Oran, Constantine, Laghouat, M’sila, Tissemsilt, Skikda, Bejaia, Tizi-Ouzou, Ouargla, Sidi Bel-Abbès, Tipasa, Blida et Sétif.  « Depuis sa création, en juillet 2013, le CSLPP a mené aussi plusieurs actions médiatiques en vue de porter les interrogations et les inquiétudes des souscriptions à la connaissance des premiers responsables du secteur et aux hautes autorités de l’Etat algérien », a indiqué M. Amrane qui a rappelé que « le collectif, qui représente la classe moyenne de la société, a usé de tous les canaux de communication et s’est adressé au ministre de l’Habitat, au DG de l’ENPI et même au Premier ministre pour leur exposer les principales contraintes à la bonne exécution de la formule LPP ». Aussi « nous souhaiterions exprimer notre point de vue et sensibiliser à qui de droit notre cause avec le souhait d’être entendus par la tutelle du secteur », a affirmé le porte-parole du SCLPP. Dans cette optique, il a mis en avant les points essentiels des revendications, soulignant la nécessité de revoir à la baisse le prix du logement et la levée de l’obligation du seul crédit bancaire comme moyen de financement.
Les souscripteurs, qui ont réclamé la transparence dans la distribution des logements LPP, ont toutefois déploré le délai, trop court,  de paiement de la deuxième tranche qui est prévu pour le mois de juin prochain. Ils ont, en outre, exprimé leur mécontentement et déploré la qualité de réalisation des appartements, comparativement à la définition des aspects du haut standing soulignée sur le cahier de charges et différents arrêtés ministériels, surtout après les révélations d’une certaine presse, sur les « appartements témoins ». Le CSLPP a appelé à « la publication officielle de tous les sites LPP et en particulier à Alger et clarifier les critères des affectations des logements et intégrant l’opportunité de fiche de vœux aux souscripteurs comme critère principal de choix ». Devant l’assemblée attentive, le porte-parole du collectif a  également expliqué que « le CSLPP, est une force de proposition, d’aide et d’orientation, dans le manque des informations fournis par l’ENPI, qui est le promoteur public de cette nouvelle formule de logement destinée aux cadres, dans le revenu mensuel varie entre 108.000 DA et 216.000 DA », a-t-il dit.
Dans cette optique, il a estimera que « les réclamations et les doléances des signataires de cette formule sont légitimes, car les intérêts sont refusés par les souscripteurs pour des raisons religieuses, et aussi cela va être un fardeau et une charge supplémentaire, et peut même mettre en danger le pouvoir d’achat des ménages », a-t-il expliqué.
Les souscripteurs ont, par ailleurs, démontré leur engagement ferme et leur confiance quant à la réussite de ce programme en ayant réglé une première tranche de 500.000 DA et s’apprêtent à régler la deuxième tranche annoncée pour le mois d’avril, puis décalée au mois de juin 2015 par le ministère de l’Habitat et de l’Urbanisme. Aussi, selon le  collectif, « de par cet engagement, les souscripteurs se considèrent comme partie prenante du programme LPP et se voient impliqués de manière constructive dans sa réussite. »

 

Source : Elmoudjahid

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