Pour les souscripteurs, la situation risque de prendre plus de temps, d’autant qu’un mouvement de protestation a pris forme, le mois dernier, pour dénoncer «l’opacité» du projet.

Achevés il y a plus d’une décennie, les 300 logements Cnep réalisés sur le POS-sud de la ville de Guelma ne sont toujours pas occupés. Les travaux de viabilisation, qui ont démarré récemment, présagent une volonté d’en finir avec ce chantier et l’attribution des clés aux souscripteurs AADL qui se sont désistés au profit de la formule CNEP-Immo.

En effet, hier encore, des équipes s’attelaient à la pose des conduites destinées à l’évacuation des eaux usées, visibles sur le site depuis quelques jours, ainsi que le traçage destiné à la pose des conduites d’eau potable. «Nous avançons. Il nous reste probablement une quinzaine de jours pour achever la pose des conduites d’assainissement. Pour l’AEP, nous avons tracé.

Nous attendons le OK pour creuser les tranchées et raccorder aux immeubles», indique un responsable rencontré sur le chantier. D’autres travaux restent à réaliser tels les voies carrossables, les trottoirs, l’éclairage public et surtout les voiles en béton pour maintenir les talus entre les immeubles. «La procédure de désistement de la formule AADL vers la CNEP est achevée. Les dossiers des 300 souscripteurs et une liste d’attente de 44 personnes, selon un ordre chronologique, ont été transmis à la CNEP de Guelma», révèlent également à El Watan des sources au fait du dossier. «Les sommes versées par les souscripteurs AADL ont été également transférées à la Cnep.

Donc c’est à la Cnep de prendre le relais», concluent nos interlocuteurs. Ainsi, pour l’AADL de Guelma, c’est un dossier apparemment clos. Mais pour les souscripteurs qui ont fait le choix de basculer vers la CNEP, la situation risque de prendre plus de temps d’autant qu’un mouvement de protestation a pris forme, la mi-septembre écoulée, justement pour dénoncer «l’opacité» du projet.

Mais qu’en est-il au juste ? «Je ne peux vous faire aucune déclaration à ce sujet. Ma tutelle m’interdit de donner toute information», a avancé le directeur de l’agence CNEP de Guelma en réponse à la question d’El Watan.

Et pourtant, éclairer l’opinion publique n’est pas une infraction en soi. Quoi qu’il en soit, le Pos-Sud de la ville appelé communément la nouvelle ville, du haut de ses milliers de logements toutes formules confondues, connait son lot de tares en matière de réalisation des VRD. «Il fallait s’y attendre. Beaucoup de walis se sont succédé à Guelma et ont constaté la catastrophe. Certains même ont demandé un diagnostic. Mais ça traîne toujours».        

Source : Elwatan du 03 OCTOBRE 2019

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