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Les bénéficiaires de logements de type social à Massinissa, mais toujours pas relogés, ont tenu hier un sit-in devant le cabinet du wali, réclamant de voir celui-ci en personne et menacent, sinon, « de passer la nuit sur le trottoir avec entame d’une grève de la faim ». Et si cela ne suffit pas et qu’on continue à nous ignorer, « nous reviendrons demain avec femmes et enfants », disent-ils. A indiquer que ces bénéficiaires de logements sociaux au pôle urbain de Massinissa, qui sont au nombre de 943 familles, font partie de la liste de 2.500 noms attributaires, qui a été affichée en 2018, dont 1.557 ont les clés de leurs appartements et y sont installés depuis.

Selon leur représentant, M. Mourad, « le grand retard que connaît notre cas a trait aux VRD et autres aménagements extérieurs qui n’étaient pas achevés ». Mais actuellement, poursuit-il, ces derniers sont réalisés à 99% et ne reste que le bitumage des routes et accès aux bâtiments qui malheureusement se fait très au ralenti. « Seuls quelques ouvriers se démènent, dit-il, à faire on ne sait quoi sur le chantier munis de peu de moyens, juste des pelles et des brouettes. Nous exigeons le renforcement du chantier par un nombre de travailleurs suffisant à l’effet d’en finir le plus rapidement possible ».

Car côté financement, estime-t-il, ce n’est pas l’argent qui manque puisque d’après les déclarations du wali lui-même, son administration vient de bénéficier de pas moins de 200 milliards de centimes destinés à la réalisation des VRD et autres aménagements extérieurs. Maintenant on nous dit que le wali est en congé, oui d’accord, mais ce n’est pas normal de partir comme ça en vacances et nous laisser suspendus, ainsi, entre ciel et terre, souffrant le martyre. Beaucoup d’entre nous ont été expulsés des logements qu’ils occupent, du fait des fins de contrats signés avec les propriétaires et à cause du wali, qui chaque mois nous promet le relogement pour le mois prochain. Situation qui a fait que les locataires n’ont pas renouvelé les contrats en question à cause de la confiance qu’ils avaient en la parole du premier responsable de la wilaya, explique-t-il. Ceci, ajoute-il, en sus de l’approche de la rentrée des classes pour les enfants qu’il faut inscrire.

« Ce calvaire qui nous est imposé n’a pas d’explication plausible, déplore-t-il, nos logements sont réalisés à 100%, les écoles pour nos enfants ne manquent pas sur les lieux, mais malgré cela nous continuons de souffrir à cause de petits travaux de goudronnage de routes, sans plus. C’est vraiment lamentable », lance-t-il.

 

Source : Le quotidien d’oran du 20.08.2019

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